Mon Costa Rica à moi ... Vivre au Costa Rica ... BLOG Costa Rica ...

Grenouille transat BLOGPersonnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...

Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.

Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.

Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...

@ bientôt,


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N° 87 - 12/08/2019 - Parc National de Cahuita - Côte Caraïbe du Costa Rica

Une découverte toute récente, « El Parque Nacional Cahuita », 1.068 hectares terrestres et 22.400 hectares maritimes. Au sud-est du Costa Rica, non loin de la frontière avec le Panama se trouve Cahuita, petit village typique. En gros une rue principale bordée de bars et restaurants, quelques rues adjacentes avec des petits hôtels, des cabinas … Et c’est à peu près tout pour le centre-ville.
Aux alentours quelques quartiers avec des habitations noyées dans la verdure. Honnêtement, au vu de la réputation de Cahuita, je m’attendais à un village bien plus important ! Bonne surprise donc due au charme indéniable de l’endroit.
On rentre dans le parc à partir du centre-ville et très vite c‘est l’émerveillement qu’on attend des Caraïbes. Plages de sable blanc, magnifiques zones de baignades où vous serez seuls pour peu que vous vous éloigniez de l’entrée du parc, chemins de randonnées sur des kilomètres sur lesquels vous observerez de nombreux animaux, mammifères, oiseaux et reptiles.
Près du récif corallien, avec un simple masque et tuba vous observerez une multitude de poissons multicolores.

Une destination vacances, je vous invite à contacter de ma part Cabinas Cahuita, adresse e-mail : [email protected] et là vous serez bien reçu par Jean-Baptiste un jeune français tenté par l’aventure au Costa Rica. Prix des chambres entre 35 et 45 $ la nuit.

Pour des investissements immobiliers à Cahuita (maisons, cabinas et affaires commerciales) contactez-moi car au vu de cet endroit magnifique et préservé et encore accessible j’ai décidé de le promotionner ( 1 hôtel vendu déjà ) et j’ai donc un nouvel agent sur place. Si vous aimez le calme, le bord de mer, la nature vous serez séduits !
Déjà 2 belles maisons à la vente, Cahuita 3 + 1 et Caribe 2018, des cabinas, cliquez sur les liens correspondants.
 

Costa Rica - Parc National de Cahuita - Vue 1 Costa Rica - Parc National de Cahuita - Vue 2
Costa Rica - Parc National de Cahuita - Vue 3 Costa Rica - Parc National de Cahuita - Vue 4

 


N° 86 - 05/05/2019 - Tiens voilà la pluie …

Hier à Tamarindo est enfin tombée la première pluie de la saison du même nom, la saison des pluies donc (invierno). C’est un peu comme la mousson en Inde sauf qu’ici au Costa Rica on n'est pas obligé de porter un pagne et des sandales. Ce n’est pas pour autant interdit, chacun fait comme il l’entend. Les rues ne sont pas non plus inondées ni pleines de boue et nous n’avons pas eu à porter nos enfants, nos chiens, nos poules … Pura Vida !

Au contraire, nous sommes soulagés car si ma mémoire est bonne, la dernière pluie remonte à début novembre 2018. 6 mois donc sans la moindre goutte d’eau venue du ciel, c’est habituel dans le Guanacaste.
Cette année néanmoins le phénomène El Niño que l’on observe tous les 2 à 7 ans a sans doute accentué la saison sèche et la montée en température car je n’ai pas souvenir de 6 mois entiers sans la moindre pluie. 

Costa Rica, Guanacaste, Tamarindo après la saison sèche - Vue 1 Costa Rica, Guanacaste, Tamarindo après la saison sèche - Vue 2
Costa Rica, Guanacaste, Tamarindo après la saison sèche - Vue 3 Costa Rica, Guanacaste, Tamarindo après la saison sèche - Vue 4

Après 6 mois sans eau toute la propriété est dans cet état mais le sol ayant été protégé jusqu’au dernier moment par les feuilles mortes ramassées récemment, elle reverdira entièrement sous 1 mois. Cette année malgré les conditions climatiques je n’ai pas arrosé mais toutes les plantes, arbustes et arbres ont résisté car ils ont été plantés il y a des années. De plus la propriété est à l'ombre et à 6 ou 7 mètres de profondeur il y a de l'eau.


La pluie a du bon car elle recharge les nappes phréatiques de surface, elle rafraîchit l’atmosphère, fait baisser graduellement la température, colle la poussière à la route et reverdit en moins d’un mois tout le Guanacaste.
Vive la pluie donc, du moins jusqu’au mois de septembre ou octobre qui nous valent parfois des pluies diluviennes.  Ce qui fera qu’on priera, comme chaque année, pour l’arrivée de l’été (verano). Et ainsi de suite …
Moralité, au Costa Rica on attend toujours quelque chose et on n’est jamais déçu car cela finit toujours par arriver !


N° 85 - 03/05/2019 - Retour sur bientôt 20 ans d’immobilier et prospective ...

Les prix de l’immobilier paraissent relativement élevés en France et contrairement à ce que j’anticipais, hors les campagnes et zones de non-droit en expansion (dont de grandes villes !), ils ne baissent pas. En apparence cependant, nous verrons pourquoi.
Parfois même ils augmentent (en apparence toujours) du fait notamment des taux d’intérêt extrêmement bas, carrément négatifs même si on tient compte de l’inflation réelle. Ainsi les gens s’endettent toujours plus longtemps pour des biens immobiliers toujours plus chers, croyant faire de bonnes affaires. Ce qui peut donc également donner l’impression d’être plus riche au fil des années. Plus riche en euro (EUR) je précise car c’est la monnaie en France depuis début 2002.

Déjà, sans même faire de calcul, on peut remarquer qu’une monnaie qui n’a aucun rendement (Cf. les taux des différents livrets) et qui s’emprunte à taux réel négatif ne doit pas valoir grand-chose, dixit les vrais économistes.

Voici pour le montrer un graphique sur 20 ans de l’évolution de la parité EUR/USD c’est-à-dire de l’évolution d’une monnaie par rapport à l’autre :

Evolution de la parité EUR/USD de 2002 à 2019

On remarque qu’après un début à la parité, les espérances initiales mises dans l’Europe ont permis à l’EUR de valoir jusqu’à près de 1.60 USD !

Depuis le sommet de mars 2008 par contre, depuis plus de 10 ans, l’EUR dégringole en continu face à l’USD.
Nous en sommes à moins de 1.12 soit une chute énorme de plus de 40 % en défaveur de l’EUR et je parie une tournée de chouchen que nous serons de nouveau à la parité, soit 1 EUR pour 1 USD, avant fin 2020.

Obésité morbide de l'Etat et BureaucratieExprimé en USD, l’immobilier en France vaut déjà nettement moins, non ? Sans doute peut-on en déduire que l’augmentation démesurée des prix de l’immobilier dans certaines métropoles (dont Paris) compense partiellement cette chute. Partiellement seulement.
Alors vous me direz, « on vit en Europe, on achète nos biens en EUR » … Très bien sauf que dans une économie mondialisée tout est interdépendant et que beaucoup de vos achats à l’extérieur se font en réalité en USD. A l’intérieur il ne reste plus grand-chose malheureusement, tout s’est barré ailleurs ou bien a été détruit ou mis sous contrainte pour abonder à l’obésité morbide de l’Etat. Donc le coût de la vie augmente. D’ailleurs concrètement, d’après ce que j’entends et ce que je lis, je ne constate pas que le niveau de vie ait augmenté depuis 20 ans.
Et puis le plus souvent l’augmentation s’annule d’elle-même car vous vendez plus cher (en théorie comme nous l’avons vu) pour racheter le plus souvent de l’immobilier lui aussi « plus cher ». Où est alors le gain à part l’augmentation mécanique des frais dits de notaires ??

Tout cela pour pointer du doigt que l’évolution des monnaies entre elles et des prix de l’immobilier peuvent affecter votre patrimoine et votre niveau de vie infiniment plus que vous ne le pensez.
Je me permets pour illustrer ceci de parler de mon exemple personnel. J’écris surtout pour les gens qui ont un projet de vie, temporaire ou définitif, ailleurs que chez eux.

  • En l’an 2000, jugeant les prix de l’immobilier bas en France, j’achète plusieurs appartements grâce un prêt immobilier bien ficelé. Je revends le tout au plus haut en 2006 avant de m’installer en 2007 au Costa Rica. Plus-value moyenne d’environ 40 % malgré les impôts payés sur la plus-value, la résidence principale en étant exclue. Ne souhaitant pas spéculer, je rembourse tous mes prêts immobiliers résiduels pour partir à l’aventure moins stressé et plus léger.
     
  • En 2007 les prix sont très élevés au Costa Rica car depuis 2000 la même hausse a eu lieu (effet mondialisation) et les prix sont donc au sommet. Cela changera en 2008, après la crise dites « des subprimes » mais on n’y est pas encore. Une bonne négociation (mon job) et surtout le haut niveau de l’EUR par rapport à l’USD me permettent de racheter de l’immobilier à prix correct dans mon nouveau pays. Dont la maison que j’habite toujours aujourd’hui.
     
  • Les 4/5 années suivantes le petit pécule en EUR que j’ai gardé au cas où me permet de vivre correctement en changeant peu à peu mes EUROS en USD ou en CRC (Colon Costa Rica) qui lui-même chutait légèrement par rapport à l’USD. Double effet kiss-boules donc !
     
  • Par la suite l’avantage de l’EUR par rapport à l’USD ayant chuté et ayant épuisé mes noisettes il a fallu trouver d’autres solutions pour vivre. Mais ayant désormais tous mes actifs en USD et non plus en EUR, je me suis retrouvé du bon côté du manche et par rapport à l’EUR ils ont gagné au moins 40 % !

Sans faire de gros calculs j’estime que l’avantage initial EUR/USD et par la suite le retournement de début 2008 de la parité EUR/USD m’a permis de doubler mon capital immobilier sans spéculer le moins du monde, simplement en surfant sur les tendances lourdes. Et de vivre quelques années sans trop me soucier de rentrer du nouvel argent. Cela m'a notamment permis de passer sans graves dommages les années post « crise des subprimes » durant lesquelles le Costa Rica, fort dépendant des investissements et du tourisme étranger notamment US a été durement touché. Depuis tout est reparti de plus belle SANS néanmoins que les prix de l'immobilier au Costa Rica n'atteignent des sommets comme en France.

Bien entendu, rien n’est dû au hasard. De bonnes lectures, merci à tous les auteurs et un peu de jugeote m’ont permis de doubler sur le long terme un patrimoine alors que si j’avais surfé contre la vague je l’aurais divisé par 2. Un rapport de 1 à 4 quand même !
Et l’envie d’un ailleurs aussi bien entendu sans quoi rien n’est possible dans le cas qui nous occupe.

Bulle immobilière en zone EUROProjection : d’ici quelques années je me vois bien acheter, pour plus tard, la maison de mes rêves en Bretagne et je pense (et j’espère !) rester toujours sur la bonne vague comme c'est le cas pour moi depuis l'an 2000. Car voici ce que j’anticipe :

  • Une continuation de la baisse EUR/USD. Ce qui me permettra, le moment venu, de faire le mouvement en sens inverse en ayant bien plus de pouvoir d’achat qu'au départ du fait de l’augmentation de l’USD par rapport à l’EUR.
  • D’autant plus que j’anticipe une baisse de l’immobilier en France dans les années à venir. Pas un écroulement, une baisse simplement du fait des prix actuels complétement décorrélés de la réalité, du vieillissement de la population, de l’abaissement du niveau de vie des classes moyennes, de la baisse de la démographie et peut-être un jour du relèvement des taux d’emprunt. Ce dernier paramètre, même si les banques centrales font tout pour ne pas relever les taux, conduirait à une forte baisse générale inéluctable.

Jackpot immobilier en zone USDTout ceci va prendre des années bien entendu mais si comme moi vous essayez, non pas de devenir riche, la belle affaire, mais de prospérer tranquillement pour assurer ne serait-ce que l’avenir de votre famille et surtout vos vieux jours, je vous conseille, du moins si vous avez un projet d’expatriation :

  • Vendez votre immobilier en zone EUR tant que les prix sont encore hauts !
  • Achetez en zone USD dont le Costa Rica !!

Je pense que cette stratégie est hyper gagnante à horizon 5/10 ans !

NB 1 : sur l’effondrement long de la classe moyenne j’ai écrit depuis la création de ce Blog en 2011 plusieurs articles (ou peut-être ICI), vous les retrouverez en le parcourant. Malheureusement je ne me suis pas trompé. Les « Gilets Jaunes » qui généralement forment le bas de cette classe moyenne sont aujourd’hui dans la rue et ne sont pas prêts d’en sortir car économiquement il n’y a pas de solution viable à long terme. Pour eux du moins. Car les effondrements en cours (biodiversité, pollution …) et à venir (raréfaction des énergies / réchauffement climatique / migrations / finance et dettes …) ne leur - ne nous serait plus correct - laissent aucune chance pour retrouver la prospérité économique. Les 30 Glorieuses ont vécu, définitivement !

Par ailleurs « Prendre aux riches pour donner aux pauvres » est l’un des poncifs à mettre au panthéon de la démagogie et de la médiocrité de la pensée politique, ça n’a jamais marché, ça ne marche pas, ça ne marchera jamais. Ce qui ne signifie pas qu’il ne faut pas plus de justice, au moins que les dés ne soient pas pipés dès le départ, c’est un autre sujet.

Penser à moyen/long terme et notamment sur où établir son lieu de vie (et de travail le cas échéant) ne doit par conséquent plus être évité ou subi. L'information est disponible gratuitement et partout, aucune excuse à ne pas savoir. Et il ne s’agit plus (comme moi en vadrouille depuis 35 ans) d’aller voir, « pour le fun » parfois si l’herbe est plus verte ailleurs et les filles plus jolies.
Pour certains, pour beaucoup, il en va de leur survie. Economique dans un 1er temps, au sens propre dans un second. L'intervalle de temps entre les 2 états pouvant être très court, court, moyen ou long. Là-dessus je n'ai pas d'idées précises sauf que ça va être un sacré bordel chantier !

@ suivre donc … car indubitablement c’est le sujet principal des années qui viennent.

NB 2 : rien de triste ou d'anxiogène là-dedans, du moins une fois passée la phase de déni. Nos ancêtres se sont adaptés, sinon nous ne serions pas là, maintenant à notre tour ! Donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles !!!

PS : je n’ouvre pas les commentaires par manque de temps pour y répondre. Si vous aimez cet article je vous invite à me le faire savoir à l’adresse suivante [email protected], merci !


N° 84 - 08/02/2019 - Le prochain tyran-dictateur-despote est en train de grandir sous nos yeux et il est tout VERT !!

Au nom de la religion, de Dieu même (soyons fous !!), de la patrie, du parti, de la révolution, de la sécurité, de la loi … les prétextes sont innombrables pour inciter ou contraindre l’Homme au sacrifice individuel ou collectif. Les hommes (les femmes et les enfants aussi) au cours des millénaires ont péri par centaines de millions au nom d’un machin qu’ils n’ont jamais vu ni compris, qui n’a pas même de consistance autre que ce qu’on veut bien lui donner par biais cognitif mais qu’on peut très concrètement résumer ainsi :

Intérêts privés incompatibles avec l’intérêt général - TPMG - Tout Pour Ma Gueule

Souvent intérêts d’un petit nombre bien organisé contre l’intérêt de la masse inorganisée, peu informée ou pire désintéressée de son propre sort par ignorance, bêtise, paresse, inconscience, naïveté, béatitude …

Depuis des années, une vingtaine, je m’interroge sur le « changement de paradigme » que je sais inéluctable et je me demande avec une certaine anxiété parfois COMMENT cela va se passer. Pour ma petite personne je suis seulement curieux de savoir ce qui va se passer, l’anxiété c’est plus pour les enfants, ils ont encore la vie devant eux, je parle des miens. Car nous sommes bientôt arrivés aux limites de la croissance infinie dans un monde fini. Il paraît que l’année 2018 a été l’année de la prise de conscience de cet état de fait par une partie de la population mondiale, soit, tant mieux, enfin ! Mais de la prise de conscience aux solutions à mettre en place pour atterrir en douceur, pour peu du moins que cela soit encore possible, il y a un monde !

Le réchauffement climatique au Costa Rica - On va tous cramer !!!Enfer et damnation, je viens affreusement de comprendre que les « zotorités » ont trouvé depuis longtemps leur cheval de bataille, j’ai nommé le fameux « changement climatique », épouvantail qui plane depuis des années déjà sans qu’on s’en rendre trop compte (Cf. le GIEC) au-dessus de notre tête et qui depuis peu croît à vitesse exponentielle comme toutes les emmerdes qui nous attendent. Le GIEC serait un groupe « d’experts », je cite et déjà quand j’entends ce mot « expert » je fuis à toute jambes car je sais trivialement que d’un expert je n’ai qu’à attendre des emmerdements à venir. Faites le comptes des « zexperts » que vous avez eu à fréquenter dans votre vie et voyez de quel côté penche la balance. Du côté des emmerdes ou du côté des solutions ? « Zotorités » et « zexperts » même combat pour enfumer la plèbe.

Je ne conteste pas le changement climatique en tant que tel. Tout le monde comprend que l’histoire de la Terre (± 4.5 milliards d’années) est jalonnée de hausses et de baisses de températures en cycles de diverses durées.
Là où c’est nouveau, c’est que l’homme en environ 200 ans (soit en un laps de temps négligeable par rapport à l’âge de la Terre) aurait réussi à lui seul à modifier ces cycles naturels dont les causes sont innombrables et pour la plupart mal ou carrément non connues. Par l’augmentation du CO² notamment dont certains nous disent que c’est catastrophique alors que d’autres nous démontrent qu’on n’en a rien à battre ! Voire qu’au contraire le CO² est bénéfique à la croissance des plantes, à l’écosystème … Une chose est sûre cependant, ce n’est pas le CO² qui fait disparaître les gros mammifères ou les abeilles, la biodiversité autrement dit. Là si, le constat est accablant et l’Homme est assurément responsable, à l’échelle individuelle et collective. Là oui, il y a matière à agir notamment en mettant un frein à la chimie qui est en train de nous tuer à petit feu.

Mais c’est plutôt l’usage qui est fait du concept de « réchauffement climatique » qui m’intéresse dans cet article.
Il est inéluctable que la croissance infinie n’est pas possible dans un monde fini où par définition-même les ressources diminuent chaque jour un peu plus d’autant que pendant le même temps notre population croît exponentiellement. Ce qui n’empêche pas les politiques de nous rebattre les oreilles depuis des générations avec cette foutue croissance du PIB obligatoirement grande consommatrice de ressources dont on sait aujourd’hui pertinemment qu’elle est mortifère ! Cherchez l’erreur ! D’un côté recherche à tout prix de la croissance même au prix d’énormes mensonges car d’un autre côté il est avéré que globalement nous avons atteint au niveau mondial les limites de la croissance et il ne peut y en avoir un peu plus qu’en rendant exsangue cette Terre qui est notre berceau. Autrement dit en sciant la branche sur laquelle nous sommes assis. Pas très futé comme politique !
Pour autant les politiciens de haut niveau, du moins une partie d’entre eux et surtout ceux qui les tiennent sont tout ce qu’on veut, sauf idiots. Il faut être un idiot pour penser que les politiciens n’y comprennent rien. Ils comprennent parfaitement qu’ils vous mènent à l’abattoir mais comme ils considèrent que c’est inéluctable alors ils n’en ont rien à cirer. C'est pour votre bien !

Il y a donc un GROS loup là-dedans et je viens de comprendre …
Je dois être un peu idiot moi-même car depuis toutes ces années j’aurais dû comprendre, vraiment !

Je reprends, le VRAI problème c’est l’épuisement des ressources, il est clair qu’il n’y en aura pas pour tout le monde. Mais ce n’est pas très « vendeur » comme idée, dire « voilà, le peu qu’il nous reste il va falloir le partager ». Autrement dit « je prends le meilleur et dans le meilleur des cas je te laisse les miettes ». D’autant que la population augmente, la classe moyenne explose de partout, en Inde, en Chine, même au Costa Rica et tous ces gens veulent des voitures, des grandes maisons, voyager en avion, des iMachins … Compliqué, très compliqué donc de dire à tout ce beau monde, non, non pendant 2 ou 3 générations l’autre monde s’est gavé de tout ça, ils ont tout bouffé et il n’y en a plus pour vous bande de gueux. Attention, ce sont des faits économiques, pas de la repentance. Parenthèse, c'est une chose que d'avoir des ressources sous ses pieds, c'est autre chose que de savoir en tirer partie. Restez à pieds, au mieux à vélo et encore 1 vélo pour 10, là est l’horizon de votre espoir. Même les chaussures, si ça continue, on n’en aura qu’une paire pour 2. En encore, des sandales. Usagées … Les gens vont s’étriper, c’est sûr. Il faut donc trouver un autre moyen.

Le réchauffement climatique en BretagneEt cet autre moyen c’est le « Réchauffement Climatique » avec des Majuscules s’il vous plaît car cet ogre moderne va tout dévorer sur son passage, on va tous griller, les riches comme les pauvres. Là réside une partie de l'astuce, en apparence tout le monde est dans le même panier. 
En présentant le supposé problèmissime du 21ème siècle comme global il est alors plus facile d’imposer des solutions globales et drastiques.
Je crée un problème, je te vends la solution, imparable !
Ainsi est né le GIEC en 1988, ainsi Al Gore en 2006 nous émeut avec « Une vérité qui dérange » et roule ma poule, c’est parti. Toujours les mêmes grosses ficelles, on table sur l’ignorance, on joue sur les émotions.
Certains gros malins bien informés créent même une bourse au carbone, autrement dit un droit à polluer en achetant les certificats ad hoc.
Ici au Costa Rica certains gros propriétaires fonciers sont payés une misère par hectare laissé inexploité pour permettre la vente desdits certificats ce qui au final arrange tout le monde car :

  • Quelques centaines ou milliers d’hectares hérités d’une ascendance qui n’a jamais payé le moindre centavo pour les acquérir multipliés par quelques centaines de dollars US à l’hectare (assez peu en vérité) ça fait néanmoins un gros paquet de flouze pour rester à la casa à siroter de l’Imperial avec l’argent du Monsieur du carbone. Au Costa Rica ou ailleurs …
  • Chaque certificat à l’hectare étant revendu x fois plus cher qu’à l’achat à la bourse carbone va rapporter aux acteurs de ce négoce des sommes qu’on n’imagine même pas ! C’est le job rêvé, la poule aux œufs d’or, la transmutation du plomb en or ! Parfaite alchimie, j’achète du vent, je vends du vent et je récupère des vraies pépites. L’autre jour en perdant mon temps sur YouTube j’ai vu un jeune gars, tout contrit, qui achetait un certificat carbone pour compenser le voyage qu’il venait de faire en avion. Pour un peu le malheureux se serait auto flagellé d’avoir voyagé dans les airs. Qu’on vende donc des fouets aux lanières cloutées avec ces certificats carbones afin que les pigeons aient encore meilleure conscience. Notez que c’est de la bonne conscience à peu de frais car si véritablement on ne veut pas polluer alors on reste chez soi !

J’en reviens au réchauffement climatique qui indubitablement va nous griller les neurones pendant des années, des décennies du moins si on ne s’est pas entretués avant. On voit déjà, çà et là, poindre des mouvements écologiques radicaux, jusque-là tapis dans l’ombre, qui ne vont pas tarder à nous imposer des politiques auprès desquelles celles de Mao Zedong, de Pol Pot, de Staline (les exemples historiques sont légions) vont passer pour des règlements de paroisses de campagne. Du moins essayer. Je publierai certainement des exemples prochainement.

J’ai donc (enfin) compris pourquoi les pays occidentaux continuent sans sourciller la politique de croissance folle, pourquoi ils tiennent encore tous (Europe, FED, BCE, FMI, OCDE, BM …) leurs discours absurdes qu’un enfant de 10 ans peut démonter aisément pour peu qu’il soit informé. C’est parce que demain il n’y aura personne pour les juger et leur faire payer la facture de leurs mensonges éhontés.

- Parce que d’une part la plupart des gens seront morts ou tellement affaiblis physiquement ou intellectuellement, les 2 souvent, qu’ils auront d’autres préoccupations plus immédiatement vitales.

- D’autre part parce qu’à l’image de ce jeune touriste qui achetait au prix de l’or un morceau de papier toilette avec un numéro dessus pour racheter à bon compte sa culpabilité nous allons tous sombrer à un moment ou à un autre, selon une forme ou une autre dans une sorte de dictature VERTE qui n’aura rien à envier à ses consœurs historiques tristement célèbres. Ainsi reviendront « nous sauver » les petits pères des peuples, les grands timoniers, qui, avec la bénédiction de ceux qu’ils asserviront à leurs fausses doctrines paieront au centuple le prix de leur confiance trop facilement accordée.

La courbe du GIEC. Dans quel sens ?Petite remarque en passant, ça va être compliqué à l’avenir, je sens, de trouver un endroit où passer du bon temps WTSHTF, When The Shit Hits The Fan comme disent les gringos, quand la merde atterrit dans le ventilateur.

Tout n’est pas noir cependant. Le Japon par exemple, malgré les tremblements de terre, les tsunamis, son énorme dette … se maintient parfaitement dans la tourmente ordinaire en l’absence de toute croissance. Comme quoi on s’en contrefout de la croissance. Pendant des décennies, des siècles parfois il n’y a pas eu de croissance dans le monde et les gens s’en foutaient comme de l’An 40 qui lui-même n’existait pas encore, c’est dire le niveau d’inconsistance du truc ! Je crois qu’on a inventé la croissance pour payer des milliers d’économistes de mes 2 à ne rien foutre de leur vie et le pire c’est qu’ils mangent tous les jours !

La BONNE NOUVELLE quand même c’est que le Costa Rica est en phase de gagner son pari du mix énergétique 100 % renouvelable. Comme quoi, vu le bordel ambiant par ailleurs, ce pays est miraculeux, je crois l’avoir déjà évoqué dans d’autres articles.

Résumé :

  • On vous vend le réchauffement climatique, en 2100 on sera tous cramés ! Sans risque, qui sera encore là pour vérifier ? Si c’est vrai il n’y aura alors plus personne ou peu s'en faut pour réclamer et si c’est faux ce sera bien entendu « grâce » aux dictatures vertes qui auront tué tant de gens « pour le bien de l’Humanité » s'entend, par pure prévention***. Jackpot assuré dans les 2 cas, l’histoire ayant une tendance fâcheuse à se répéter, je parie par conséquent sur la seconde option.
  • En attendant on croît à tout va jusqu’à la limite des ressources et peut-être on explose. Pour éviter cela, le grand « RESET » qui va ruiner la grande majorité des gens sera vendu comme une solution, génial !
  • Pour éviter l’inéluctable, en attendant la ruine, on va vous décroître de force. Déjà dans votre quotidien, on passe en phase d’accélération.
  • Pendant ce temps à Davos on peine à garer les jets privés. Étonnant non ?

Franchement, le mec qui a monté tout ça, il mérite un prix Nobel de collapsologie, c’est imparable.

 

*** Par « prévention » justement, un homme est rentré en clinique à Nice pour un simple contrôle de la prostate et la maladie nosocomiale contractée à cette occasion lui a valu une amputation des jambes et des doigts.
Moralité : ne vous laissez pas mettre n'importe quoi dans le derrière et sachez éviter la « prévention » !


N° 83 - 07/02/2019 - Extrait de Louis de Bonald à propos du SOL et de la PATRIE :

« Le sol n'est pas la patrie de l'homme civilisé; il n'est pas même celle du sauvage, qui se croit toujours dans sa patrie lorsqu'il emporte avec lui les ossements de ses pères. Le sol n'est la patrie que de l'animal ; et, pour les renards et les ours, la patrie est leur tanière. Pour l'homme en société publique, le sol qu'il cultive n'est pas plus la patrie, que pour l'homme domestique la maison qu'il habite n'est la famille. L'homme civilisé ne voit la patrie que dans les lois qui régissent la société, dans l'ordre qui y règne, dans les pouvoirs qui la gouvernent, dans la religion qu'on y professe, et pour lui son pays peut n'être pas toujours sa patrie. »

++++++++++

Cette citation de Louis de Bonald mort en 1840 ne date pas d'hier et pourtant elle résonne étrangement en moi. Etant viscéralement attaché à la France et plus encore à la Bretagne je me suis pourtant souvent émigré ailleurs. Quittant donc pour un temps, 25 années quand même en total cumulé, à la fois mon SOL et ma PATRIE que naïvement j’assimilais. D'abord par esprit d'aventure, pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs, les femmes surtout, pas plus vertes, plus jolies, pour gagner plus d'argent que je n'aurais pu le faire si j'étais resté pur sédentaire cramponné à son fauteuil comme la moule à son rocher et pour un tas d’autres bonnes raisons. A propos de moule ça me rappelle une grosse de Douarnenez qu'on appelait « la Moule » car invariablement aux mêmes heures on l'apercevait trônant en bout de comptoir d'un rade dont j'ai oublié le nom. Je me demande si elle y est toujours ou bien si la marée de la Vie a fini par l'emporter elle aussi. Chez nous en Finistère on dit respectueusement « une grosse » pour parler d’une femme. Ainsi on dira à son ami sans que celui-ci ne s’en offusque :

- T’es venu avec ta grosse ?

Qu’on peut traduire en français commun par :

- Ta charmante épouse t’a-t-elle accompagné ?

J’en profite pour dire qu’ici au Costa Rica dans le même élan poétique on dit « tu vieja », « ta vielle » donc et que cela ne choque personne. Attention à ne pas se tromper cependant, cela peut porter à confusion. Récemment par exemple j’ai dit à « mi vieja » (mon épouse actuelle donc) en parlant de mon EX (mon ancienne épouse donc) « mi vieja … » en pensant un peu légèrement qu’elle comprendrait « la vieille, l’autre ». Je précise que les deux sont jeunes, du moins en comparaison avec moi, l’une plus que l’autre néanmoins. Un crochet au foie alors que pourtant je conduisais m’a brutalement rappelé que j’aurais dû dire « mi EX vieja » car « mi vieja » en titre c’est bien celle qui est à côté de moi dans la voiture. Donc attention à la sémantique au Costa Rica, si vous n’y prenez pas garde une banale conversation peut vous mener au fossé sans que vous vous y attendiez. Remarquez, chez nous en Finistère on finit souvent au fossé avec sa grosse ou celle d’un autre mais pas pour les mêmes raisons.

J’en reviens à Louis de Bonald qui bien que trépassé a su mettre les mots justes sur un sentiment que j’ai tout au fond de moi et dont je ne parle jamais, pas même à moi. Parfois je suis déchiré entre le bonheur que j’éprouve à vivre ici au Costa Rica et l’idée que je me fais d’avoir quitté mon SOL natal, frôlant même la culpabilité dans les pires moments. Pas de confusion, je ne suis pas un exilé fiscal et si un jour je deviens RICHE, pas mon but ni sans doute mon karma, je ne le devrai pas à la France. Car parti pauvre à 18 ans de ma bonne ville de Brest, par le train je m’en souviens car à mon père qui me demandait si j’avais de l’argent j’ai répondu que ma foi NON, rien de rien et c’est à peine si j’ai pu attraper le billet de 100 Francs qu’il m’a alors tendu alors que le train démarrait. Avec cela, à l’époque, j’ai pu tenir quelques temps mais avec effroi je pense en cet instant que si c’était aujourd’hui, j’eus certainement terminé clochard à Rennes (ma 1ère destination) car les fenêtres des TGV ne s’ouvrent pas ! Autre différence notable, les gros billets en Francs français me provoquaient des érections notables alors que les gros billets en Euros, pas du tout ! C’est peut-être dû à l’âge me direz-vous … A la réflexion je ne le pense pas car avec les Dollars US c’est comme avec les Francs autrefois. Si un jour je souhaite prétendre au titre de Docteur en quelque chose je ferai ma thèse là-dessus, il y a matière à doctoriser bien plus qu’on ne pourrait le penser de prime abord.

Louis de Funès - Les gendarmes - La France d'avant
Au fil de mes départs je suis chaque fois revenu un peu plus riche, moins pauvre disons plutôt mais ce n’est que lorsque mes moyens ou ma détermination m’ont permis de quitter la France pour de bon ou presque que j’ai pu changer de statut. La culpabilité par conséquent n’a rien à voir avec cela, bien au contraire.
Non, c’est comme si on quittait quelqu’un de bien vivant en ayant au fond de soi la sensation qu’il vaudrait mieux rester pour aider à quelque chose. En toute modestie bien entendu.
Grâce à Louis de Bonald je viens de comprendre intellectuellement même si je le savais déjà intuitivement que si mon SOL est resté là où il m’a vu naître j’ai néanmoins emporté bien d'autres choses avec moi.
Et tous à chaque départ pour un temps ou pour toujours nous emportons avec nous des bouts de notre France et libre à nous ensuite de les faire vivre ailleurs.
Car la France d’hier pour laquelle j’éprouve de temps à autre une certaine nostalgie est bien morte (« la France de Louis de Funès » comme me disait récemment un client) et ne revivra pas, laissons donc les morts reposer en paix.

Et ce n’est sans doute pas plus mal, j’en parlerai plus tard, peut-être …


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