Mon Costa Rica à moi ... Vivre au Costa Rica ... BLOG Costa Rica ...

Grenouille transat BLOGPersonnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...

Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.

Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.

Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...

@ bientôt,


L'Actualité du jour


N° 82 - Le Costa Rica présente le plan climat le plus ambitieux au monde. Par Aude Massiot - 28 février 2019
Publie le : 01/03/2019 - Source : Libération (pas du tout ma tasse de thé mais bon, pour une fois ...)

Le président du pays d'Amérique centrale, Carlos Alvarado, a lancé le 24 février un plan national de décarbonation avec pour objectif d'en faire l'un des premiers état au monde à atteindre zéro émission nette d'ici 2050.

Connu pour ses forêts tropicales resplendissantes et ses plages préservées, le Costa Rica, qui abrite à lui seul 6% de la biodiversité mondiale, se veut aussi leader planétaire dans la lutte contre le dérèglement climatique. Carlos Alvarado, à la tête de ce pays un peu plus grand que la Suisse, a lancé, le 24 février 2019, son plan national pour atteindre la neutralité carbone d’ici la moitié du siècle. La neutralité carbone est le moment où les émissions de gaz à effet de serre des activités humaines, qui ne sont pas captées par les forêts, les sols et les océans, sont réduites à zéro.

Le Costa Rica n’est pas le seul état à s’être fixé un tel objectif – la France l’a fait aussi dans son plan Climat non contraignant présenté en 2017 – mais le pays d’Amérique centrale est le premier à présenter un plan concret à court, moyen et long terme pour y arriver. Les trois étapes sont intitulées : «le commencement» pour 2018 à 2022, «le virage» pour 2023-2030 et «le déploiement massif» de 2031 à 2050.

Le texte, résumé en onze pages, a été publié en même temps qu’un décret présidentiel pour son application. Carlos Alvarado et son gouvernement se targuent déjà de profiter d’un réseau électrique n’émettant à 95% aucune émission de gaz à effet de serre, et d’un couvert forestier sur 52% du territoire costaricain.

Des actions concrètes

Pour aller plus loin, le plan d’action développe dix piliers, comme le transport, l’agriculture, l’énergie, l’immobilier et la gestion des déchets. Entre autres mesures, il prévoit que 100% des bus et des taxis seront à zéro émission d’ici le milieu du siècle, avec un quota de 70% visé pour 2035. En 2050, 60% de la flotte de véhicules légers (particuliers comme administratifs) devront fonctionner sans émission, avec 100% des ventes respectant ce critère «au maximum» au milieu du siècle.

De plus, d’ici onze ans, tout le réseau électrique fonctionnera avec les énergies renouvelables, et tous les nouveaux bâtiments construits devront respecter des normes basses émissions. Plus largement, une réforme de la fiscalité verte est prévue, encadrée par un débat sur les «valeurs économiques à donner aux externalités négatives», comme la pollution.

Avec le motto «Sans laisser personne derrière» («Sin dejar a nadie atras», en espagnol), le gouvernement assure que sa politique respectera les «principes d’inclusion, de respect des droits humains et de l’égalité entre les genres». 

Cependant, le plan ne fait pas mention des mesures précises prévues pour rendre le secteur agricole plus durable. Or, d'après un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) de 2017, le Costa rica est un des pays au monde, avec la Colombie, le Japon et le Mexique à utiliser les plus fortes concentrations de pesticides. Des intrants agricoles dont les effets néfastes sur l'environnement et sur la santé humaine ne sont plus à démontrer. 

Ce plan climat servira aussi de support pour la révision de la contribution nationale du pays publiée lors de la COP21 en 2015, une obligation dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat, et annoncée pour 2020.

Commentaire CRI :

Effort louable du Costa Rica qui fait sa part du colibri (Cf. Pierre Rabhi) pour réduire ses émissions de CO². Parfait sauf les réserves que j’émettais dans un récent article du blog personnel, lire ICI, par conséquent je ne reprends pas les arguments que j’ai déjà avancés.

L’article d’ailleurs souligne tout le travail qui reste à faire, ici comme ailleurs dans le domaine de l’agriculture qui, avec celui de la « santé » nous porte le plus préjudice. En 2015 j’avais d’ailleurs écrit un article là-dessus, lire ICI. Depuis la situation ne s’est pas arrangée bien qu’on voit ça et là des initiatives apparaître. Les ananas du Costa Rica par exemple, produits dans la région d’Upala où j’ai ma ferme BIO, ont récemment été refusés en Europe du fait d’un fort taux de pesticides. Je n’ose même pas imaginer ce que cela signifie ! Par la suite, en me baladant dans la zone (au lieu de bosser) j’ai vu des dizaines d’hectares d’ananas arrachés et donc je pense qu’une modification est en cours. La terre néanmoins me semble bien fatiguée et les cours d’eau ont été pollués pendant des années par les déversements abusifs de pesticides et autres cochonneries du même genre. Pour voir, j’ai planté dans la finca quelques dizaines d’ananas et alors qu’on m’avait dit que ça ne marcherait pas ils ont poussé tout seuls et quand on les a dégustés, une vraie tuerie ! C’est là qu’on s’aperçoit que les supposés ananas qu’on achète dans le commerce, même au Costa Rica, ne sont que des pâles copies de l’original, le goût en moins, le cancer en plus.

Donc le CO² pourquoi pas mais je pense qu’il y a d’autres priorités. Arrêter de nuire tout d’abord en déversant des millions de tonnes de produits chimiques préservant ainsi la biodiversité qui se fait la malle partout dans le monde et dans les océans. Au contraire des effets du CO² qui ne font pas l’unanimité des scientifiques, loin s’en faut, ce sont des faits incontestables et indubitablement nous en paierons le prix fort. Nous c’est l’espèce humaine. Sachant qu’on fait partie intégrante de la biodiversité il ne faut pas être grand clair pour comprendre que notre tour viendra.

Il y a un autre truc qui me tracasse grandement, et non des moindres, c’est mon vieux 4x4 Toyota Land Cruiser de 1996. Car si je lis entre les lignes, cela veut dire que prochainement les véhicules anciens seront peu à peu retirés de la circulation au motif qu’ils pollueraient (conditionnel) trop. C’est vrai pour certains modèles mais complètement faux pour d’autres, je m’explique :

  • Malgré ses 6 cylindres et son moteur de 4.200 cc mon véhicule consomme environ 10 litres de diesel au 100 km, climatisation incluse. Et même moins pour les grands trajets. Idem que certains véhicules récents que j’ai pu essayer et qui consomment plus que nécessaire du fait notamment de l’électronique embarquée, de mauvais réglages moteur et de la sous-motorisation. Sans même parler des pannes récurrentes et des réparations hors de prix. En effet, l’électronique déteste la chaleur, l’humidité et la poussière. Bienvenue au Costa Rica !
  • Mon véhicule a 360.000 km, tout est d’origine et très peu de pièces ont été remplacées (comme moi). A part bien entendu les pièces d’usure et de maintenance.
  • Sans effort il ira jusqu’à 500.000 km à moins que des réglementations idiotes et arbitraires ne l’empêche de rouler plus-avant. L’ennemi de ma voiture ce n’est pas l’âge mais le fonctionnaire et sa maman, la bureaucratie. Idem pour moi.
  • Ce type de véhicule s’il roule plus chaque année peut atteindre le million de kilomètres sans pannes majeures. C’est donc l’équivalent (en métal, plastique, main d’œuvre, transport …) de plusieurs véhicules de moindre qualité. Donc éminemment plus écologique ! Contrairement à tout ce qu’on lit çà et là qui vise à remplacer ce qui marche très bien, à moindre coût total et à moindre empreinte écologique. « Puro negocio » comme on dit au Costa Rica,  vous m’aurez compris, je ne traduis pas.
  • C’est un véhicule multifonction. La transmission 4x4 m’a tiré plusieurs fois de gros embarras, je peux y loger toute la famille (5) et les chiens (9), transporter des matériaux, des plantes, des meubles, des poules … Tellement puissant qu’on peut y atteler une remorque ou tracter un autre véhicule sans même s’en apercevoir. Ayant déménagé récemment je n’ai pas eu à louer de camion. Bref, véhicule de loisirs, de travail, à la fois minibus et pickup mon Toyota Land Cruiser 1996 c’est le couteau suisse des bagnoles ! Je n’en dirais pas autant des nouveaux modèles de la marque qui sont fragiles de la carrosserie, bourrés d’électronique et dont le prix affiché me fait hurler de douleur.
  • Enfin, il est BEAU ! Et ça aussi ça compte dans un monde où les modèles de voiture qui sortent se ressemblent tous et ne ressemblent le plus souvent à rien.

Vous l’avez compris, je suis amoureux de ma vieille caisse et j’en voudrai à mort à toute règlementation idiote qui prétendrait m’en priver pour de mauvaises raisons.
Les voitures c’est comme les vieux (humains). Si ça arrive à un tel âge avec néanmoins autant d’usage et d’usure c’est que c’est de la super qualité. Les jeunes ne pourront en dire autant que quand ils seront vieux justement ce qui en attendant nous laisse le champ libre, à nous, les vieux. Je fais ma PUB personnelle …

Bon, bref, pour terminer, c’est bien le Costa Rica, continue dans cette voie mais « peut mieux faire », occupe-toi d’abord des véritables urgences en empoisonnant le moins possible la biodiversité dont nous faisons TOUS partie, merci pour nous !!!




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