Le but avoué de cette page est de vous présenter ce qui va bien ici, au Costa Rica et ce qui va moins bien chez vous, en France, en Belgique, en Suisse, au Québec …Dans le but premier de contribuer à la « réinformation » qu’offrent parfois les médias alternatifs du Net. Car les medias dits « traditionnels » on cessé depuis belle lurette de vous informer.
A propos de crise, nous pensons que le déclin qui a commencé en réalité en 2007 n’est pas une crise justement mais plutôt une récession. Et une récession ça dure, ça dure … depuis 25 ans au japon par exemple. Et rien ne dit que cette recession aura une fin à moins peut-être de passer par une nécessaire et vitale mutation.
Là est sans doute la clé de la nouvelle ère ...
Mais dans le moment présent, il ne s’agit pas de se lamenter mais plutôt de réagir intelligemment face à ce phénomène. Nous déplorons fortement l’inertie des politiciens, de droite comme de gauche, qui, forts des bienfaits des 30 glorieuses (1945 - 1974) n’ont pas pris la mesure des 35-40 dernières années. Car ils n’ont su que créer de la dette au lieu de développement. Nous disons développement et pas « croissance » (au sens keynésien du terme) car la croissance à tout va, chère aux politiciens de tout poil, n’est qu’un mythe destructeur puisqu’on vit sur une planète finie et qu’on n’en a pas de rechange. A moins bien entendu qu'on choisisse la croissance durable.
Alors plutôt que de croire en leurs vaines promesses, demain on rase gratis, nous préférons anticiper et prendre en main notre vie et notre avenir. Celui de nos enfants aussi. De l’information orientée peut-être mais de la vraie information.
D’ici là, on réagit et on anticipe … Coluche disait : "Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça". Oui, pour moi aussi, depuis toujours, "c'est comme ça" ! J'ai juste envie de me donner la chance qu'il en soit autrement ...
PS : introduction à Actualités écrite en 2011
La Banque Centrale costaricienne a réagit à la trop forte appréciation du colon par rapport au dollar US en achetant des réserves de 44,5 MUSD, afin de maintenir le taux de change à 500 colons/1 USD.Le dernier achat, de 824.000 USD, remontait à décembre 2011.
L’acquisition de devise étrangère s’est effectuée dans le cadre du programme de Réserves Internationales de la Banque Centrale qui devrait acheter au total 1.5 milliards USD sur deux ans. Certains économistes expliquent la hausse de la devise par l’offre importante d’investissements étrangers.
Comme d’habitude les "économistes" (sorte de charlatans des temps modernes qui sévissent généralement au 20H00) ne comprennent rien à rien. Certes il y a des investissements étrangers au Costa Rica mais ce n’est (évidemment !) pas suffisant pour faire monter le CRC (Colon du Costa Rica) par rapport au dollar US. L’idée même est risible. Et d’ailleurs le CRC ne monte pas par rapport à l’USD.
- Et pourtant ça monte me direz-vous …
En réalité c’est l’USD qui descend par rapport au CRC. La monnaie étant l’un des principaux reflets de la santé économiques d’un pays, peut-on pour autant affirmer que la santé de l’économie du Costa est au beau fixe ?
Là aussi il faut pouvoir raisonner différemment et comprendre que si la Costa Rica se maintient à peu près, les États-Unis eux sont clairement sur la pente descendante.
Ce qui explique que le CRC, que l’on a pu autrefois qualifier de « monnaie de singe » s’apprécie tant face à l’USD qu’il faut carrément le freiner.
Une peu comme le franc suisse (CHF) par rapport à l’euro (EUR) si vous voulez.
- Monnaie de singe - France 2012 -
Et puis surtout les gens achètent des CRC parce que les billets sont BEAUX, c’est aussi simple que cela. Voir mon article à ce sujet à la page BLOG, tout en bas, 3 billets en partant de la fin.
- 2.000 colons du Costa Rica soit environ 4 $ -
Et cerise sur le gâteau, puisque1 seul misérable USD vous donne environ 500 CRC, vous devenez tout à coup très riche. C’est mieux que les promesses de Normal 1er. Rassurez-vous, comme les promesses de Normal 1er, cela ne dure pas !
En relisant mon actualité du jour, je m'aperçois que la France AUSSI met des requins sur ses gros billets.
Après d'ultimes arbitrages, le gouvernement français a annoncé mercredi que son plan de "redressement dans la justice" des finances publiques passait dès cette année par 7,2 milliards d'euros de hausses d'impôts et 1,5 milliard de gel supplémentaire des dépenses. "Il y a bien une ardoise cachée que nous devons honorer pour respecter l'objectif d'un retour des déficits publics à 4,5% du PIB" fin 2012, a fait valoir devant la presse le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac. "C'est d'une France affaiblie sur le plan économique dont nous héritons", a renchéri le titulaire des Finances Pierre Moscovici lors de la présentation d'un "collectif budgétaire" qui doit corriger le budget 2012 voté par l'ancienne majorité. La potion est amère : ménages et entreprises paieront dès cette année 7,2 milliards d'euros, en plus, a souligné Jérôme Cahuzac, des 15 milliards déjà votés par la droite avant la présidentielle. Ce qui fait en tout 22 milliards de hausses d'impôts pour la seule année 2012. |
Jean-Marc Ayrault met la main au |
Les mesures annoncées mercredi rapporteront en outre 6,1 milliards d'euros de recettes supplémentaires l'an prochain. Il s'agit de compenser "un certain nombre de recettes surestimées" par le gouvernement précédent.
Pour autant, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a refusé de recourir aux mots "rigueur" et encore davantage "austérité", à laquelle il est "foncièrement hostile" pour qualifier les mesures gouvernementales, appelant à ne "pas jouer tout le temps sur les mots", mercredi soir au 20H de TF1.
Le plus dur reste à venir.
L'ardoise dénoncée par le gouvernement et la révision des prévisions de croissance, abaissées à 0,3% pour 2012 et 1,2% pour 2013, ont néanmoins des conséquences immédiates.
La première sera un tour de vis supplémentaire sur les dépenses publiques dont la progression doit être limitée à 0,8% par an en volume sur l'ensemble du quinquennat alors que le programme du candidat François Hollande était bâti sur une hausse de 1,1%.
Quant à l'effort fiscal réclamé aux entreprises et aux particuliers, il sollicitera en premier lieu "les ménages les plus aisés et les grandes entreprises" dans un esprit "d'équité" et de "justice", a assuré Pierre Moscovici.
La droite a contesté cette présentation. "L'essentiel de vos ajustements porte sur les ménages et les familles modestes", a lancé aux ministres, à l'Assemblée, le député UMP Laurent Wauquiez, déplorant notamment la fin de l'exonération de cotisations sociales pour les heures supplémentaires.
Jean-Marc Ayrault a indiqué en soirée qu'il "assumait" cette suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, car cette mesure décourage "l'emploi", la "priorité" du gouvernement.
Le patronat a aussi protesté contre des mesures qui pénalisent, selon lui, la compétitivité des entreprises.
Concentrées sur 2012 et 2013, les hausses d'impôts pèseront cette année à peu près à parts égales sur les ménages et les entreprises, selon le gouvernement.
Une des mesures les plus emblématiques est une surtaxe "exceptionnelle" exigée des redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), rapportant à elle seule 2,3 milliards d'euros en 2012, avant un relèvement "pérenne" de ce prélèvement l'an prochain. Comme annoncé, la fiscalité sera alourdie sur les grosses successions et les donations.
Parmi les mesures qui referment définitivement l'ère Sarkozy, la "TVA sociale" sera abrogée avant d'avoir vu le jour. L'ancien ministre du Budget Eric Woerth a dénoncé un texte "idéologique, très anti-sarkozyste".
Plusieurs autres dispositifs visent les entreprises, dont le relèvement du forfait social sur l'épargne salariale ou encore une anticipation du versement de la contribution exceptionnelle pour les plus grandes d'entre elles. Des taxes spéciales frappent aussi les secteurs bancaire et pétrolier. Conséquence possible pour les automobilistes: une augmentation du prix des carburants d'un centime par litre à la pompe.
Comme prévu aussi, les dividendes distribués aux actionnaires seront dorénavant taxés à hauteur de 3%. La taxation des stock-options et des distributions d'actions gratuites est aussi renforcée.
Mais le plus dur reste à venir : l'effort pour ramener le déficit public à 3% en 2013 sera de 33 milliards, selon la Cour des comptes. Le gouvernement a déjà commencé à resserrer les boulons de la dépense, et complètera à l'automne sa réforme fiscale. L'addition pourrait encore s'alourdir, Bercy laissant planer la possibilité d'une augmentation de la CSG en 2013.
Commentaire CRI :
Un long moment d’absence pour cause de surcroît de La bonne nouvelle de ce mercredi 4 juillet 2012 c’est que tout se passe absolument comme nous l’avions prévu.
Le gouvernement français découvre soudainement une « ardoise cachée » de quelques milliards d’euros. A ce niveau là, ce n’est plus de l’ardoise, c’est la carrière toute entière. Comme quoi, en France, quand on cherche on trouve encore de la matière première, suffit de creuser un peu. Et en creusant encore un peu on finira bien par trouver du pétrole. Car c'est bien connu, on a des idées en France pour trouver de nouveaux impôts et taxes. On a même créé une école spéciale pour cela, elle s'appelle LENA. Par ailleurs, j’adore l’expression « surtaxe exceptionnelle ». Déjà « taxe » ce n’est pas beau comme mot, « surtaxe » encore moins et quand en plus ça devient « exceptionnel » alors là on donne carrément dans le grandiose. A quand la « sur-surtaxe exceptionnelle d’exception » ? Et tout ça tout ça en attendant l’augmentation de la CSG pour 2013. La CSG c’est un peu comme Google, on fait +1 de temps en temps pour montrer combien on apprécie.
Question : la CSG peut-elle un jour dépasser 100 % ?
Plussoyez Mesdames et Messieurs, on est encore loin du but … |
TAXES est un bon mot à sortir au |
Ce matin, à mon grand étonnement, j'ai constaté qu'un internaute est arrivé sur le site Costa Rica Immobilier en tapant "carton de tubes de vaseline" dans Google.fr.
Incroyable n'est ce pas ? Vous ne me croyez pas ?
Pour preuve, voici un extrait des statistiques journalières, voir ligne N° 6, dans le tableau ci-contre :
Même si tous les chemins mènent à Rome, quel rapport peut-il y avoir entre "carton de tubes de vaseline" et notre site d'immobilier au Costa Rica ?
Pas grand chose assurément mais après enquête approfondie, il apparaît que ce visiteur est arrivé chez nous grâce à l'actualité du 9 mai dernier, voir 3 posts ci-dessous.
Ce post faisait référence aux réjouissances fiscales prévues après l'élection de Flamby à la Présidence de la République Française. D'ailleurs, à ce propos, on ne doit plus dire Flamby, c'est irrespectueux, désormais on doit dire Président Flamby.
Après mûre réflexion, la sage prévoyance de cette personne, sa visionnaire attitude, me laisse à penser que, tous comptes faits, la situation est bien pire que je ne le croyais.
Alors je me demande, nous aurait-on menti à l'insu de notre plein gré ?
Car le fait que manifestement des gens cherchent à commander, en douce, nuitamment qui plus est sur Internet qui permet toutes les audaces, des cartons de tubes de vaseline n'est pas du tout, mais alors pas du tout un bon signe pour notre proche avenir. Enfin, surtout pour le vôtre ...
Je ne sais trop ce que John Maynard Keynes, fin connaisseur en la matière, aurait dit à ce propos ? Sans doute, en étant, eut-il, plus que tout autre, pu en tirer un indicateur économique fiable à destination des futures générations. Ou bien un théorème économique que l'on pourrait énoncer ainsi :
Qui commande de la vaseline par cartons ne place pas sa confiance dans l'économie de son pays ni dans son … et se prépare à en prendre plein le ... chacun finira la maxime à sa sauce en bouchant les "trous" comme il l'entend bien que par là, paraît-il, on n'entend pas grand chose.
Aurions-nous pêché par excès d'optimisme pour une fois en conseillant seulement le simple tube ? Ce n’est pourtant pas notre habitude. Récemment, à un ami qui disait :
- Si ça continue ainsi, on va finir par manger de la m…
Nous avons rétorqué :
- C’est sûr, et si ça se trouve il n’y en aura pas assez pour tout le monde !
Je ne peux donc que réitérer mes conseils aux lecteurs, soyez vigilants, mais au cas où, comme notre visiteur d'hier, commandez donc par cartons.
On n'est jamais trop prudent semble-t-il. Et mieux vaut prendre ses précautions, la pénurie nous guette, dans tous les domaines.
J'allais clore ce chapitre lorsque j'ai vu la ligne N° 5 ... Cette fois-ci, j'ai beau chercher, je n'y suis absolument pour rien !
Ah oui vraiment, nous vivons une époque formidable !
Les particuliers anxieux face à l'instabilité du système financier préfèrent garder une partie de leurs économies chez eux, plutôt qu'à la banque. A l'heure où certains envisagent la possible sortie de la Grèce de la zone euro, le stress se fait sentir non seulement sur les marchés financiers mais aussi auprès des particuliers et petits commerçants. En Grèce mais aussi en Espagne, de plus en plus de particuliers retirent leurs économies pour les placer sous le matelas.
En septembre 2011, un sondage IFOP pour le JDD.fr révélait que 48 % des Français «doutent de la résistance des banques face à la crise financière». Cette inquiétude se traduit par une forte progression des achats de coffres-forts . «Nos ventes ont augmenté de 54 % au premier trimestre 2012 par rapport à 2011, et nous attendons un nouveau rebond dès ces jours-ci» confie Nicolas Risterucci, responsable commercial chez Hexacoffre.com. Les ventes de l'enseigne avait déjà connu une augmentation de 77 % en 2011. Du coté des fabricants, même son de cloche: «Notre chiffre d'affaires connaît une augmentation de 30 % au premier trimestre de cette année, après avoir déjà progressé de 15 à 20 % l'an dernier sur la même période» confirme Yann Jubault de chez Hartmann Tresore. En Grèce aussi, les ventes de coffres-forts ont bondi de 40 % sur deux ans.
Outre les clients habituels - bijoutiers, mairies et buralistes - les revendeurs de coffres-forts en vendent de plus en plus aux particuliers et petits commerçants. «Notre clientèle est désormais composée à 40 % de particuliers» témoigne Yann Jubault. Les produits les plus vendus coûtent entre 500 et 2.000 euros. Pour un prix d'entrée de gamme, on peut acquérir un coffre-fort cubique agréé d'un volume de 40 cm3, livraison et installation à domicile comprise. Les revendeurs conseillent de choisir un coffre-fort agréé qui permet d'assurer son contenu, plutôt qu'un «coffre de sûreté» vendu en grands magasins de bricolage, certes moins cher mais nettement moins sûr. «Il est préférable de choisir un coffre-fort à verrouillage numérique plutôt qu'à clef» poursuit Yann Jubault.
Sinon, il reste la solution de la location d'un coffre au sein d'une banque. Contrairement aux liquidités, le contenu des coffres-forts loués est considéré comme une location privée et n'est donc pas saisissable en cas de faillite de la banque. Les tarifs varient en fonction du volume du coffre et de l'établissement. La crise n'est peut être pas la seule à provoquer ce regain d'activité. À chaque échéance présidentielle, les experts constatent une hausse des ventes de coffres-forts. Et ce quel que soit le parti qui accède au pouvoir.
Commentaire CRI :
Contrairement à ce qui est dit précédemment le dernier endroit où laisser des valeurs en cas de crise grave est le coffre-fort d’une banque. En effet, il y a fort à parier que les gens se rueraient sur les banques pour retirer du cash et que celles-ci, sous la pression des foules, ne tarderaient pas à fermer leurs portes pour un temps indéterminé. Cela s’est récemment passé en Argentine et en Russie, 2 crises récentes et graves dans des pays très comparables aux nôtres. Se croire à l’abri de ce genre de mésaventure est une erreur de jugement majeure.
En cas de crise avérée, en quelques heures, moins de 4 généralement, les supermarchés sont vides et les banques ne tardent pas à tirer le rideau.
Pour nous, mieux que le coffre, en ces temps où l’argent peine à conserver sa valeur, il y a l’achat de terres au Costa Rica. Des grands terrains de plusieurs hectares, bien placés, faiblement imposés. Un terrain ne se vole pas, ne part pas en fumée, n’attire pas l’attention, nécessite très peu de soin et constitue même un ultime refuge en cas de besoin. @ méditer …
La hausse des prix immobiliers en France n’aurait pas été possible sans un profil démographique porteur au cours des 40 dernières années. Malheureusement, la pyramide des âges va désormais devenir le principal ennemi de la pierre (cf. le dernier volet de nos travaux sur l'immobilier « Vers une baisse massive de l'immobilier en France (3/3) »).
Pour comprendre la toile de fond sous-jacente à l’évolution du marché, il faut savoir que la demande en logements des ménages varie sensiblement selon leur âge : jusqu’à 58 ans, ils sont acheteurs nets de biens immobiliers avant de devenir vendeurs nets au-delà, ces derniers se mettant à rendre plus liquide voire à consommer l’épargne accumulée tout au long de leur vie pour maintenir leur pouvoir d’achat. La dynamique démographique est donc d’autant plus favorable à une hausse des prix que la cohorte des acheteurs nets (approximativement les 20-59 ans) augmente. Si leur nombre a progressé de +48% depuis 1965, cette dynamique est désormais rompue. Conséquence de l’érosion de la natalité après le Baby-boom, la cohorte des personnes susceptibles d’être intéressées par l’accès à la propriété devrait désormais rester stable dans l’Hexagone, autour de 33 millions de personnes durant les 30 prochaines années (cf. graphique ci-dessous). La demande potentielle de biens n’augmentera donc plus structurellement comme par le passé.
Pour aller plus loin, il est primordial de confronter la dynamique des 20-59 ans (les acheteurs nets) avec celle des plus de 60 ans (les vendeurs nets). On constate que durant la période allant de 1965 à 2005, la pression des actifs a toujours été supérieure à celle des inactifs (en moyenne 433 000 actifs supplémentaires), confirmant ainsi l’augmentation du besoin d’accès à la propriété de la population française. Cependant, le rapport de force s’inverse désormais brutalement et pour longtemps : la variation du nombre de plus de 60 ans sera en moyenne de 1.3 millions supérieure à celle des 20-59 ans tous les 5 ans durant les 25 prochaines années (cf. graphique ci-dessous).
Le climat sera d’autant moins favorable que les acheteurs potentiels (les actifs) seront progressivement mis sous pression au regard de la diminution de leur poids dans la population totale (cf. graphique ci-dessous). En effet, l’augmentation du poids des séniors (passant de 23% aujourd’hui à 30% dans 20 ans) poussera irrémédiablement les dépenses sociales vers le haut, ce qui contraindra les gouvernements à resserrer substantiellement la fiscalité ainsi qu’à faire toujours plus jouer les leviers de la solidarité. A une dynamique défavorable de progression du nombre de vendeurs potentiels, il faudra donc ajouter une fragilisation croissante des acheteurs potentiels, qui seront pénalisés par des revenus en faible croissance, un poids des séniors de plus en plus lourd, la disparition des soutiens publics au secteur, et des conditions de financement moins favorables que par le passé. L’ensemble de ces facteurs auront un impact fortement déflationniste sur les prix de la pierre à moyen et long terme.
Commentaire CRI :
Démonstration claire et limpide. Ceux qui espèrent une reprise de l’immobilier en seront immanquablement pour leur frais. Comme on dit à la Bourse, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.
Si vous comptez vendre pour partir et bien vendez, c’est le moment ! D’autant que l’euro est encore élevé par rapport au dollar US.