Actualités par Costa Rica Immobilier / 2006 - 2019 / "LA CRISE" ... faut gérer !!!

Le but avoué de cette page est de vous présenter ce qui va bien ici, au Costa Rica et ce qui va moins bien chez vous, en France, en Belgique, en Suisse, au Québec …Dans le but premier de contribuer à la « réinformation » qu’offrent parfois les médias alternatifs du Net. Car les medias dits « traditionnels » on cessé depuis belle lurette de vous informer.
A propos de crise, nous pensons que le déclin qui a commencé en réalité en 2007 n’est pas une crise justement mais plutôt une récession. Et une récession ça dure, ça dure … depuis 25 ans au japon par exemple. Et rien ne dit que cette recession aura une fin à moins peut-être de passer par une nécessaire et vitale mutation.
Là est sans doute la clé de la nouvelle ère ...

Mais dans le moment présent, il ne s’agit pas de se lamenter mais plutôt de réagir intelligemment face à ce phénomène. Nous déplorons fortement l’inertie des politiciens, de droite comme de gauche, qui, forts des bienfaits des 30 glorieuses (1945 - 1974) n’ont pas pris la mesure des 35-40 dernières années. Car ils n’ont su que créer de la dette au lieu de développement. Nous disons développement et pas « croissance » (au sens keynésien du terme) car la croissance à tout va, chère aux politiciens de tout poil, n’est qu’un mythe destructeur puisqu’on vit sur une planète finie et qu’on n’en a pas de rechange. A moins bien entendu qu'on choisisse la croissance durable.
Alors plutôt que de croire en leurs vaines promesses, demain on rase gratis, nous préférons anticiper et prendre en main notre vie et notre avenir. Celui de nos enfants aussi. De l’information orientée peut-être mais de la vraie information.

  • 1945 - 1974 : les 30 glorieuses : période de forte croissance économique.
  • 1975 - 2004 : les 30 menteuses : croissance artificiellement entretenue grâce à la dette.
  • 2005 - 2034 : les 30 piteuses ? On en reparle dans quelques années …

D’ici là, on réagit et on anticipe … Coluche disait : "Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça". Oui, pour moi aussi, depuis toujours, "c'est comme ça" ! J'ai juste envie de me donner la chance qu'il en soit autrement ...

PS : introduction à Actualités écrite en 2011


L'Actualité du jour


N° 44 - La chasse bientôt interdite au Costa Rica, une première dans la région.
Publié le : 04/10/2012 - Source : Romandie NEWS

SAN JOSE - Le Costa Rica s'apprête à interdire totalement la chasse sportive sur son territoire après le vote en première lecture par le Congrès d'un projet de loi en ce sens, ce qui ferait de ce pays d'Amérique centrale le premier à adopter une telle mesure sur le continent.

Mardi soir, les députés costariciens ont voté par une large majorité (41 sur 57) en faveur de cette réforme de la Loi de la vie forestière issue d'une initiative populaire. Une deuxième lecture assortie d'un second vote qui ne devrait être qu'une formalité est prévue jeudi avant la promulgation définitive du texte par la présidente Laura Chinchilla.

La chasse sportive est totalement interdite, seule la chasse de contrôle (des espèces pour la stabilisation de l'écosystème) et la chasse de subsistance seront permises, souligne le nouveau projet de loi, qui ne concerne pas la pêche sportive ou artisanale.

La réforme prévoit des amendes allant jusqu'à 1,5 million de colons (3.000 dollars) pour les braconniers et de jusqu'à 900.000 colons (quelque 2.000 dollars) pour les coupables de trafic d'animaux chassés.
Ce projet de loi, présenté aux députés en vertu d'un système d'initiative populaire mis en place depuis 2005, avait recueilli l'aval de 177.000 citoyens mobilisés par l'Association pour la préservation de la flore et la faune sylvestres (Apreflofas).

Si elle est validée en seconde lecture, cette loi sera la première issue de ce processus populaire à entrer en vigueur. Je félicite les députés d'être parvenus à un accord raisonnable, sans transiger sur la protection des espèces animales avec l'approbation de la Loi de la vie forestière, a réagi la présidente Laura Chinchilla.

Considéré comme un pays vert, le Costa Rica accueille chaque année plus de deux millions de touristes attirés par les plages, les réserves biologiques et les forêts tropicales de ce pays d'Amérique centrale. Un quart de son territoire est composé de zones protégées.

Cette loi vise principalement à juguler la chasse aux panthères, jaguars et autres cerfs encore pratiquée dans certaines zones, au grand dam de la majorité des habitants et des associations de protection de l'environnement.

Dans les autres pays du continent, la chasse est partout autorisée et généralement réglementée.

(©AFP / 03 octobre 2012 22h03) 

Jeune tamanoir du Costa RicaSaïmiri à dos roux du Costa RicaParesseux à gorges brune du Costa Rica

Commentaire CRI :

Je crois que la joie d’apercevoir l’un des ces animaux au détour d’un sentier vaut largement bien une interdiction définitive de chasser. Personnellement, j’ai eu l’occasion de rencontrer dans la nature tous ces animaux sauf la tortue de mer. La rencontre la plus marquante reste un face à face inattendu, pour ma part en tous les cas, avec un crocodile de 2 mètres près de l’estuaire de Tamarindo. Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser que c’était bien un vrai crocodile. J’ai ensuite compris que si le crocodile ouvre en grand la gueule ce n’est pas dans l’intention de vous manger séance tenante. Il a simplement chaud, il « ventile ». Un gros tamanoir m’a également impressionné. Il a traversé le sentier dans la forêt à 5 mètres de moi sans même me jeter un regard. Pour ensuite disparaître dans un arbre !
Le Costa Rica est réellement un pays vert même si tout n’est pas parfait, il y a encore beaucoup à faire. S’abstenir de tuer pour le « sport » est un pré-requis obligatoire pour tout pays qui aspire au « label vert ».

Le Costa Rica est aussi un pays à la démocratie avancée puisqu'une initiative populaire de citoyens mobilisés aboutit au final à une loi d'importance. En France et quelques autres pays européens, l’Irlande par exemple, nous avons un système du même genre qui s’appelle « referendum ». Les citoyens votent pour ou contre tel projet - ratification ou non de tel traité européen par exemple - et ensuite le gouvernement fait exactement le contraire du souhait de la majorité des votants. C’est aussi une démocratie mais à l’envers.

Une biche du Costa Rica ou Iguane du Costa RicaAra vert du Costa RicaAlligator du Costa RicaTortues de mer au Costa RicaTortue de mer au Costa Rica



N° 43 - Apple, la classe moyenne et la fin du monde. Eh oui, cher lecteur : avant, c’était un Hummer ou une maison avec piscine. Aujourd’hui, c’est un iPhone.
Publié le : 29/09/2012 - Source : La Chronique Agora / Françoise Garteiser

Steve Jobs et sa tablette iMachinComment expliquer autrement l’engouement pour les produits Apple (et la hausse vertigineuse du titre qui va avec) ?

Les gens sont désormais trop pauvres pour s’offrir autre chose. Les signes extérieurs de richesse et les marques de statut ne passent plus par des baignoires en marbre ou une troisième voiture de sport dans le garage. Trop cher.

Non, désormais … pour frimer, il ne reste guère plus qu’à s’afficher avec la dernière innovation combinant tablette-téléphone-appareil photo-épuisette à oursins.

Je ne plaisante qu’à moitié. Force est de reconnaître que partout dans les pays développés, on constate un appauvrissement général de la population - et plus précisément de la classe moyenne. Le contraste est d’autant plus vif avec des nations en voie de développement.

Ne sont épargnés que “les initiés”, ceux qui profitent d’un système mis en place par eux et pour eux, comme l’expliquait hier Dan Denning :

Cela arrive à maintes reprises sur les marchés financiers. Les actifs productifs sont lentement amassés par un petit groupe tandis que les revenus de la majorité chutent pour de bon. On peut comparer cela à une sorte de féodalisme moderne où les paysans seraient mieux habillés et possèderaient des iPhones”.

iPhone, écran cassé“[...] Jusqu’à présent, être un serf financier était supportable. Mais quelque chose a changé après le dernier boom et avec l’effondrement actuel. Lors du krach des valeurs Internet, il y a eu un transfert de richesses. Les gens ont perdu de l’argent certes mais ce n’était pas de l’argent réel. C’était les gains de la bulle, pas des capitaux épargnés pour un plan retraite”.

En outre, en réaction à l’éclatement de la bulle Internet, la Fed a abaissé les taux d’intérêt. La politique monétaire mondiale s’est synchronisée. Le résultat de tout cela fut un boom de tous les actifs partout dans le monde. Actions, obligations, biens immobiliers, matières premières… et j’en passe. Quasiment tout a connu un boom”.

Mais, continue Dan, cette mondialisation du boom a un côté obscur : “[...] à présent tout le système est interconnecté. Un krach financier se transforme en krach économique… exactement la Grande Dépression que veut éviter Ben Bernanke. Mais ce n’est que le début”.

Un krach financier signifie la fin du système monétaire mondial actuel. La dévaluation du dollar américain a joué un rôle essentiel dans le boom du crédit. Mais elle a sapé la stabilité du système du dollar. Qui dit krach du système dit krach du dollar. Qu’est-ce qui arrive après le dollar ? On peut parier que ceux qui bénéficient du système du dollar - la Fed - ne veulent pas le savoir”.

Mais la conséquence la plus grave du krach du système [...] est que des personnes réelles voient leur vie réelle réellement voler en éclats. Lorsque les économies de la classe moyenne sont détruites via des krachs boursiers, des krachs immobiliers et de l’inflation, les gens finissent beaucoup plus pauvres. Et il ne s’agit là que de la classe moyenne. Les plus pauvres qui ont vécu le krach ont vu leur situation devenir pire qu’elle ne l’avait jamais été”.

PC portable Apple à la mode AfriqueOutre les conséquences bien réelles que cela fait peser au quotidien sur des millions de ménages à travers le monde, cet appauvrissement présente un problème encore plus vaste : sans classe moyenne, pas de croissance. Donc pas de véritable reprise possible.

Bill Bonner illustrait ce principe avec l’exemple du Brésil :

“‘[Au Brésil], tout repose sur le succès de la classe moyenne’, nous a expliqué notre contact. ‘Des millions de personnes entrent dans la classe moyenne. Elles ont de bons emplois, des salaires décents, des revenus en hausse, des voitures… et des ordinateurs’.”

Très différent des Etats-Unis, où la classe moyenne décline. Les revenus des ménages de la classe moyenne y stagnent depuis près de 20 ans. Leur valeur nette a elle aussi subi une volée de bois vert - d’abord de la part du marché boursier … puis de l’immobilier”.

Effondrement de la classe moyenne et Grande Correction ne sont pas bons pour les marchés boursier. Selon John Hussman et son modèle de prédiction, pour les actions, les perspectives n’ont jamais été si mauvaises. L’impression monétaire et l’assouplissement quantitatif n’améliorent pas vraiment l’économie. Et les vraies entreprises dépendent de la vraie économie pour se développer”.

Mon conseil, cher lecteur ? Le dernier iPhone ne vous servira pas à grand-chose dans la lente érosion du monde tel que nous le connaissons. A la place, organisez plutôt votre résistance : ne laissez pas “les initiés” s’arroger la part du lion.

Commentaire CRI :

Anciens et futur pauvresTout y est dans cet article et notamment l’appauvrissement de la classe moyenne des pays occidentaux, dits « développés » mis en parallèle avec l’émergence d’une classe moyenne dans les pays dits « en développement » ou autres BRICS.
On peut penser que les 2 classes moyennes vont se rejoindre assez rapidement et qu’ensemble elles débuteront … une ascension ? Non, pas du tout, une longue descente, une longue marche en arrière. Les pays émergents certes ont encore une marge de progression, 5 ans, 10 ans peut-être mais pas beaucoup au-delà. Du moins si une énergie bon marché n’est pas rapidement trouvée pour remplacer le pétrole. Sauf miracle énergétique, c’est retour case départ pour tout le monde !
Mais « chez nous » la régression est déjà bien entamée avec notamment la destruction progressive de l’éducation, de la culture, des valeurs, de la sécurité individuelle, de la sécurité collective, de la santé, de la justice, de l’information, de l’histoire même … Que pourront demain des gens non éduqués et appauvris, précarisés, contre le pouvoir organisé ? A part se révolter, RIEN. Et le grand soir n’est pas pour demain car tout ceci est très progressif, quasi indolore, très malin ! Et la jeunesse gâtée, pourrie (Cf. le sujet de l’article que je commente, l’iPhone), souvent abrutie par des "substances" n’a ni les moyens physiques ni intellectuels de résister. J’ai regardé hier avec effarement la jeunesse espagnole se faire bastonner par la police espagnole sans réagir. Idem, en Grèce, au Portugal … Les français peut-être, qui aiment à couper des têtes de temps en temps, bougeront peut-être, si du moins la faim les pousse à sortir du bois.

Retour à la féodalité, oui absolument, plus certainement retour direct en 2 générations au 18ème siècle. Voici, en exclusivité CRI, la prochaine composante de la société :

  1. Hyperclasse : les très riches supra nationaux que côtoient leurs valets, journalistes (les "merdias" ont remplacé la religion), "artistes" bienpensants, sportifs nouvellement enrichis et certains de ceux qui les servent au quotidien, police, fonctionnaires, armée, hommes de l'ombre. Les valets ramassant les miettes des maîtres. L'ancienne aristocratie en somme. L'argent remplaçant l'appartenance.
  2. Les pauvres : l'ancienne classe moyenne, coucou c’est vous ! Chaque jour qui passe crée en France des milliers de nouveaux pauvres. L'hyperclasse au moyen de lois liberticides et avec l'appui complice d'une police politique à la pointe de la technologie contrôlera bientôt chaque individu. Lui laissant juste assez d'air pour respirer et travailler. Au moindre faux pas, le nœud coulant se resserrera, ne laissant pas d'autre choix au pauvre que de coopérer s'il ne veut pas déchoir c'est à dire mourir socialement.
  3. Les très pauvres : servant d'épouvantail aux pauvres qui n'ont plus qu'une crainte, rejoindre les très pauvres.

Le bon côté c’est qu’il n’y a pas urgence, on peut encore s’en tirer. Encore faut-il le vouloir …
En attendant rappelez-vous que le meilleur iPhone_iPad_iMachin_iBidule_à_la_Con ne vaudra jamais un iCerveau en bon état de fonctionnement, un iTruc qui sert à iPenser. Alors OUI, organisez votre résistance, comme vous pouvez, il y a de nombreuses façons d'entrer en résistance et de lutter contre le iSystème. Ne serait-ce déjà qu'en le nourrissant moins.



N° 42 - Demain la sobriété ? Déclaration du Président de la République à l occasion de la conférence environnementale.
Publié le : 18/09/2012 - Source : Le Contrarien Matin

Conférence environnementale, François Hollande, 14 et 15 septembre 2012Le président de la République a prononcé un discours vendredi 14 septembre 2012, lors de la conférence environnementale, dont les propos sont certainement les plus importants tenus par le nouveau chef de l'Etat. Au Contrarien Matin, nous avons une ligne apolitique. Nous critiquons, nous analysons.

Lorsque des événements incontournables se produisent, nous devons les mettre en exergue. C'est ce qui s'est passé vendredi. Lors de cette conférence, François Hollande a esquissé, enfin, un diagnostic en partie et des solutions pour beaucoup. Il a également montré sa compréhension des défis majeurs auxquels nous sommes d'ores et déjà confrontés. Nous devons les relever et le monde va radicalement changer. Il faut savoir aller au-delà des propos du Président. Il y a l'audible et l'indicible. Nous allons, ensemble, nous pencher sur les deux catégories.

Le constat :

Je fais partie de ceux qui pensent qu'une croissance infinie dans un monde fini est une stupidité. Je pense que le meilleur placement des 30 prochaines années sera les terres agricoles. Je crois que nous rentrons dans l'ère de la rareté et que c'est cela aussi que sanctionne la crise sans fin que nous traversons. Je suis persuadé que c'est la fin du système de production de masse que nous avons connu depuis le début de la révolution industrielle, basé sur une énergie abondante et peu coûteuse et des matières premières pléthoriques. Tout cela est fini. C'est ce qui ressort clairement du discours du président de la République. Il ne vous dit pas d'acheter des terres agricoles ... mais vous pouvez le comprendre par vous-même. Il vous dit que le monde va radicalement changer. Que nous rentrons dans l'ère de la sobriété, de la rareté. Tout y est dit et, pour la première fois, cela est expliqué par la plus haute autorité de l'Etat. Je vous laisse donc lire l'essentiel de la déclaration. De la fiscalité verte au protectionnisme environnemental sont esquissés, dans ces propos, l'essentiel des grands bouleversements sociétaux qui nous attendent.

Charles SANNAT


Déclaration du Président de la République à l'occasion de la conférence environnementale :

La crise, graphiqueCar les défis ne se divisent pas; ils ne se hiérarchisent pas; ils doivent être affrontés et surmontés ensemble. Les crises ne se séparent pas; la crise écologique ce n'est pas une crise de plus, elle est dans la crise globale qui se décline sur tous les terrains, dans tous les domaines : économique, social, sanitaire.

L'enjeu, celui qui nous rassemble, c'est de faire de la France la nation de l'excellence environnementale. C'est un impératif pour la planète. Comment admettre la dégradation continue des ressources et du patrimoine naturel du monde, comment ne pas voir les effets du réchauffement climatique qui n'est pas une opinion ou une hypothèse, mais un fait scientifique ? Comment ne pas comprendre que le creusement des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres constitue à l'échelle du monde un risque majeur ? Comment rester impassible face aux atteintes irréversibles à la biodiversité ? Comment laisser croître notre dette écologique envers les autres ? La question se résume finalement ainsi : serons-nous solidaires des générations à venir ou trop cupides, trop avides pour laisser à nos enfants un fardeau encore alourdi du poids de nos égoïsmes ?
Ne confondons pas protectionnisme avec la protection de la planète. Ce serait quand même un comble d'être ouvert à tous les produits du monde et de ne pas imposer, dans le cadre de cette liberté des échanges, des normes environnementales, d'ailleurs, qui peuvent être complétées par des normes sociales.
Le nouvel ordre commercial que nous devons construire doit être aussi un nouvel ordre écologique. Mais c'est en France que nous devons être exemplaires. D'abord en insufflant un nouvel état d'esprit. Accepter le constat de la fragilité de notre planète, de ses écosystèmes, de sa biodiversité, c'est admettre l'idée que le progrès de l'humanité, à l'heure de la mondialisation, ne peut se concevoir sur les schémas nés de l'ère industrielle du siècle dernier. Elle recèle des opportunités à saisir : l'économie verte, l'économie sociale et solidaire, le développement des écotechnologies sont déjà créatrices d'activité. La France possède en plus des compétences considérables dans la plupart des filières : les énergies marines, le solaire, la géothermie, la biomasse. La France peut en plus compter sur un réseau de PME dynamiques et des groupes énergétiques de dimension internationale.
Le cochon vert des économies d'énergie de François HollandeLa France, et j'en prends ici l'engagement, se mobilisera dans la transition énergétique. Voilà le cap, la transition.
Cette stratégie, elle est fondée sur deux principes : l'efficacité énergique d'une part et la priorité donnée aux énergies renouvelables d'autre part. Les économies d'énergie représentent la moitié au moins du chemin à parcourir vers une société sobre en carbone à l'horizon 2050. Ce qui exige de repenser l'organisation de nos villes -- et c'est pourquoi les élus doivent être associés à cette perspective -- nos façons de nous déplacer, nos manières de consommer et de produire. Cette mutation ne va pas de soi, car elle touchera à nos habitudes, à nos usages quotidiens, à nos modes de vie, mais elle peut être aussi un facteur de mobilisation citoyenne, d'engagement générationnel, d'esprit de responsabilité.
Elle peut être aussi un nouveau défi productif. La transition, elle, fait appel à des valeurs d'initiative, de solidarité, d'innovation qui modifient bien plus que des comportements individuels car elles définissent des choix collectifs autour de la priorité à la génération qui arrive, à la jeunesse. C'est une ligne d'horizon pour un pays comme le nôtre qui cherche parfois où est son chemin, qui s'interroge sur le sens, qui doute de lui-même et en même temps sait qu'il a des atouts en son sein pour lui permettre de réussir.
Faut-il encore donner aux consommateurs, aux producteurs les bonnes informations. Lui adresser les bons signaux. Susciter chez eux les bons arbitrages. Les tarifs publics comme les prix privés doivent refléter la rareté, le coût social et environnemental du service rendu ou de la marchandise consommée.

… / … François Hollande parle des déperditions d’énergie dans les logements et aux moyens techniques d’y remédier … / …

La transition énergétique, c'est la sobriété, mais c'est aussi la diversification des sources de production et d'approvisionnement. J'ai fixé là encore le cap : la part du nucléaire, dans la production de l'électricité, sera ramenée de 75 % à 50 % à l'horizon 2025, et cela en garantissant la sûreté maximale des installations et en poursuivant la modernisation de l'industrie nucléaire. La transition énergétique et écologique ne doit pas être regardée comme une contrainte, une contrainte de plus qui s'abattrait sur notre pays, comme si nous devions à chaque fois demander effort et sacrifice, non, la transition énergétique et écologique, rendue nécessaire par la rareté des ressources naturelles et par la lutte contre le réchauffement climatique, est un axe prioritaire de développement de demain.

Le cochon rose de la sobiété de François HollandePremière conclusion : la Banque publique d'investissement sera pour partie alimentée par le Livret de Développement Durable mais sera donc concentrée, sur une bonne part de ses activités, sur la conversion écologique de notre système productif. Qu'il s'agisse de l'isolation thermique, des énergies renouvelables, des écotechnologies, la Banque publique d'investissement sera la banque de la transition.

Deuxième conclusion : la fiscalité sera réformée dans cette perspective. Non pas pour créer des impôts supplémentaires, l'imagination fiscale est de ce point de vue sans limite, mais qui finit par décourager, par inquiéter, et notamment les ménages qui ne peuvent pas admettre d'être une nouvelle fois sollicités. L'écologie n'est pas une punition, c'est ce qui doit nous permettre d'être plus forts ensemble. Dès lors, il nous faudra changer des modes de prélèvement et surtout peser sur les choix, taxer moins le travail, plus les pollutions ou les atteintes à la nature; dissuader les mauvais comportements; encourager les innovations; stimuler les recherches; accélérer les mutations. Dans le même esprit, j'ai annoncé une réforme du mode de financement de la protection sociale qui est souhaitée par beaucoup, parce qu'il n'est pas acceptable que ce soit, là encore, les seuls salariés qui soient la source de la contribution. A partir de là, nous devrons réfléchir ensemble – c'est un sujet pour la conférence sociale, c'est un sujet aussi pour la conférence environnementale – sur la meilleure façon de trouver d'autres ressources pour que les facteurs de production soient moins sollicités et les facteurs de pollution le soient davantage.

… / … François Hollande parle de l’Europe énergétique qu’il souhaite pour demain   … / …

Les terres  agricoles, c'est un patrimoine commun, pas simplement pour les agriculteurs, pour la capacité que nous devons avoir d'avoir des territoires équilibrés entre les productions animales et végétales. Lutter contre la consommation rapide des terres agricoles, ce n'est pas protéger une profession, c'est protéger le pays, c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas accepter que disparaissent 1.000.000 hectares de terres agricoles tous les ans. La lutte contre le gaspillage qu'accentue l'étalement urbain sera menée avec tous les moyens juridiques nécessaires.

Commentaire CRI :

Huile de palme - Costa RicaCommentaire à venir mais il sera court car Charles Sannat, dans son constat, a déjà dit l'essentiel.
Un peu abasourdi quand même que Normal 1er, le président normal, fasse soudainement montre d'une compréhension globale du monde d'aujourd'hui.
@ creuser car c'est louche ... serait-il dopé à l'insu de son plein gré ? Cela s'est vu par le passé ...
Ah si quand même, cela me donne l'occasion d'un petit coup de projecteur sur ce que nous, qui avons quand même plusieurs longueurs d'avance sur François, mettons en place pour survivre économiquement dans le monde de la rareté qui s'esquisse pour demain. Des plantations d'huile de palme et d'arbres fruitiers au Costa Rica. En plein dans les terres agricoles dont parle le président. Voir CRI-D0001.



N° 41 - Bonne nouvelle, le « BIG ONE » attendu a bien eu lieu au Costa Rica. Autrement dit, on a eu chaud et on est (sans doute) tranquille pour un moment !!!
Publié le : 12/09/2012 - Source : OVSICORI

---   Communiqué de presse ( Traduction CRI )   ---
Le tremblement de terre de Nicoya était bien celui attendu, un potentiel sismique perdure néanmoins dans la région.

Logo OVSICORI-UNA, Costa RicaLe tremblement de terre du 5 septembre 2012 qui a eu lieu sous la Péninsule de Nicoya avait la magnitude et la localisation prévues par les travaux scientifiques publiés par l’OVSICORI durant les 15 dernières années. Cela implique que ce tremblement de terre correspond bien à celui attendu dans la région de Nicoya.

Le traitement des données obtenues par le contrôle du réseau géodynamique de la Péninsule de Nicoya au moyen de GPS de très grande précision indique aux scientifiques de l’ OVSICORI que le glissement de la faille atteint 1.85 mètres par rapport aux 4 mètres environ du potentiel qui existe en dessous de la péninsule. En ce qui concerne la libération de l’énergie, le tremblement de terre a libéré moins de 50 % de l’énergie accumulée. Par conséquent, le cycle sismique se terminant avec la libération de toute l'énergie emmagasinée dans la faille sismique n'est donc pas encore achevé et nous devons continuer à suivre cette importante région de notre pays.

Selon les déclarations du Dr. Marino Protti, l'énergie sismique qui n'a pas encore été libérée pourrait l’être par trois mécanismes qui ne sont pas mutuellement incompatibles :

  • L’un d’entre eux est la libération de l’énergie au moyen des répliques.
  • L’autre est la libération de l’énergie par glissement sur la faille parasismique (sans que surviennent pour autant des tremblements de terre).
  • Et la troisième possibilité est l'apparition d'un ou plusieurs tremblements de terre d'une ampleur considérable. Mais nous n'avons actuellement pas les connaissances suffisantes pour déterminer si ces tremblements de terre pourraient se produisent rapidement ou bien dans de nombreuses années.
     

Logo Universidad Nacional de Costa RicaLa combinaison des réseaux de données de contrôle géodynamique et sismographique de l’OVSICORI-UNA dans la péninsule de Nicoya permettra de suivre dans les années à venir le processus de libération de l'énergie et la façon dont l'énergie sismique est distribuée sous la péninsule de Nicoya.

À l'heure actuelle, les fonctionnaires de l’OVSICORI effectuent dans la péninsule de Nicoya un travail en commun avec des chercheurs de plusieurs universités étrangères pour collecter des informations très détaillées sur la déformation associée au récent séisme. Les mesures de déformation indiquent une élévation d'environ 60 centimètres à Playa San Juanillo, une élévation d’environ 40 centimètres dans les montagnes près de Juan Diaz et une subsidence (diminution de l’altitude par rapport au niveau de la mer) de 5 à 10 cm le long de l’axe du Tempisque.

Pour nous les Costariciens qui vivons dans un « pays sismique » il est important d’ajouter à notre culture la prévention des risques. C'est pourquoi nous devons détenir dans chaque maison et chaque entreprise des plans en réponse aux catastrophes et être bien préparés aux tremblements de terre. Ceci bien que celui-ci ait récemment libéré une quantité importante d'énergie.

Commentaire CRI :

« Gracias a Dios ! » comme disent les Ticos pour ponctuer bon nombre de leur phases.

« Gracias a Dios ! » car ce séisme de magnitude 7.6 (le second plus fort dans le pays en 190 ans) aurait pu, aurait dû même causer des dégâts considérables, peut-être des milliers de morts et de blessés. Et là RIEN, rien de rien ou presque rien à part de faibles dégâts matériels.

Comparaisons avec des tremblements de terre de magnitude égale ou inférieure :

Année Pays Ville Magnitude Nombre de morts
2012 Costa Rica Samara 7.6 On mettra 0 plus tard
2010 Haïti Port-au-Prince 7.2 230.000
2005 Pakistan Muzaffarabad 7.6 79.410
2003 Iran Bam 6.6 26.200
1988 Arménie Spitak 7.0 25.000
1974 Chine Yibin 6.8 20.000
1948 URSS Achgabat 7.3 110.000
1935 Pakistan Quetta 7.5 45.000
1932 Chine Gansu 7.6 70.000
1915 Italie Avezzano 7.5 29.980
1908 Italie Messine 7.5 100.000


Le Costa Rica est réellement un pays béni des Dieux !Rappel : l'échelle de Richter est une échelle logarithmique de base 10. Ainsi, les ondes sismiques d'un séisme de magnitude 7 ont une amplitude dix fois plus grande que celles d'un séisme de magnitude 6. Le passage d'un niveau au suivant est dû à 30 fois plus d'énergie développée par le séisme ou 10 fois plus d'amplitude.

Les Ticos qui ont déjà, naturellement, une propension à considérer leur pays comme « béni des Dieux » vont immanquablement se renforcer dans leur croyance.

Et si c’était vrai finalement ? Par superstition, les secousses se faisant encore ressentir au moment-même où j’écris (plusieurs à l'heure et c'est tant mieux pour la libération d'énergie !), je n’écris pas « 0 » dans la colonne « Nombre de morts » du séisme magnitude 7.6 du 5 septembre 2012 au Costa Rica.

Mais si je marque « 0 » dans quelques jours ou semaines, alors OUI, on pourra dire que le Costa Rica est VRAIMENT un pays béni des Dieux !!!



N° 40 - Violent séisme au Costa Rica, pas de victimes signalées.
Publié le : 06/09/2012 - Source : Le Nouvel Observateur / Monde

Tremblement de terre, Costa Rica, 5 septembre 2012SAN JOSE, Costa Rica (Reuters) :

Le violent séisme de magnitude 7,6 qui a frappé mercredi 6 septembre 2012 le nord-ouest du Costa Rica n'a fait aucune victime, a déclaré la présidente du Costa Rica Laura Chinchilla.

La Croix-Rouge locale avait fait état dans un premier temps de deux personnes tuées dans le sillage du tremblement de terre, dont une femme ayant succombé à un arrêt cardiaque.

"Personne n'a perdu la vie ou n'a été sérieusement blessé après les évènements de ce matin", a déclaré Laura Chinchilla lors d'une conférence de presse à San José, la capitale.

Le dernier grand séisme au Costa Rica remontait à 2009.
D'une magnitude de 6,1, il avait fait 40 morts, selon l'institut de géophysique américain.
En 1991, une secousse de 7,6 avait tué 47 personnes.

Le séisme au Costa Rica n'aurait fait aucune victime.

Isabella Cota, Marine Pennetier pour le service français.

Commentaire CRI :

Echelle de RichterJe n'oublierai jamais ce mercredi 5 septembre 2012, 08H42. Il y a dans une vie des dates clés comme par exemple :

  • 22 novembre 1963 : le Président américain John Fitzgerald Kennedy est assassiné à Dallas / Texas / USA.
  • 21 juillet 1969 : Neil Armstrong est le 1er homme à poser le pied sur la lune.
  • 11 septembre 2001 : chutes des tours du World Trade Center à New York.
  • ... / ... : inscrire vos propres dates ici.

Généralement, les gens se souviennent très exactement de ce qu’ils faisaient ce jour-là, à ce moment-là.

Et bien en ce jour de tremblement de terre au Costa Rica, à 08H42 précise, en compagnie de mon notaire je toquai à la porte d’une maison. Maison qui devait changer de propriétaire à cet instant précis, d’où notre présence.
La jeune femme qui m’a ouvert avait les cheveux dressés sur la tête, les yeux exorbités, exactement comme si elle venait de voir un diable tout cornu et poilu traverser la pièce …

Quand elle a été en mesure de parler, nous avons compris qu’un tremblement de terre venait de se produire. D’ailleurs l’eau de la piscine était très agitée, un petite vague persistait et envoyait de l’eau par dessus bord !
La jeune femme nous racontât alors que la maison avait tremblé de partout et qu’elle avait bien cru sa dernière heure venue. Aucun dégât cependant, la maison de bois avait vaillamment résisté à ce puissant séisme de magnitude 7.6 sur l’échelle de Richter.
A noter qu’une maison en bois est environ 4 fois moins pesante que son équivalent en béton. Ainsi elle résiste beaucoup mieux aux désagréments de ce type. Sans compter les autres avantages du bois, nous y reviendrons.
La signature, malgré les inévitables répliques qui suivent un tremblement de terre, a donc bien pu avoir lieu.

Maintenant je m’interroge : quelle est la probabilité qu’à l’instant même - Jour J / Heure H / Minute M - où un agent immobilier vient procéder à la vente officielle d’une maison, celle-ci soit secouée par un violent séisme ? Je crois que le résultat est proche du zéro absolu. Et pourtant … Cela m’est bien arrivé !

Moralité : ne croyez pas en les statistiques, ce ne sont que des statistiques. Le pire n’est donc jamais certain, le meilleur non plus.

Note : les "experts" (je me méfie des experts de tout poil, les plus mauvais étant sans conteste les économistes) prédisaient depuis quelques années un violent séisme dans la région de Nicoya. Car statistiquement, un tel évènement peut survenir tous les 50 - 70 ans. J’espère bien assister au prochain séisme. J’aurai alors entre 99 et 119 ans. C'est très possible à cause des "zones bleues" (Cf. blue zones, Costa Rica), il faut vraiment que je fasse un papier là-dessus. Pura Vida !

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---   Sismogramme du 5 septembre 2012 dans la région de Nicoya. Sans commentaires !!!   ---

Sismogramme du 5 septembre 2012 - Nicoya - Costa Rica



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