Personnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...
Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.
Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.
Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...
@ bientôt,
Dimanche matin, 9:00, Playa Conchal est déserte malgré l’agitation qui règne dans le pays comme chaque année au mois de décembre. Je parle davantage des locaux car le gros du bataillon des touristes débarquera à partir du 1er janvier 2020. En réalité dans les 2 heures qui suivent cette vidéo ce sont une vingtaine de véhicules qui se présenteront en bordure de plage, tous des ticos. Compte tenu de la taille de la plage, on ne se marche pas dessus non plus.
A Tamarindo par contre, à 30 minutes de là, cela devient déjà compliqué, à cette époque, d’y accéder. D’ailleurs pendant les mois de janvier à avril, sauf nécessité professionnelle, j’éviterai d’y aller, plus l’habitude des files de voitures, même quand cela ne dure que 5 à 10 minutes au maximum. Heureusement les principaux services qu’on utilise, les supermarchés en priorité se trouvent avant Tamarindo-même ce qui nous évite les désagréments.
On s’habitue vite au Costa Rica, hors la capitale San José, à rouler de manière totalement fluide. D'ailleurs plus d’une fois vous verrez un local arrêter sa voiture en plein milieu de la route pour téléphoner. C’est sans doute ce qui s’appelle « respecter le Code de la Route », ne pas téléphoner en roulant !
Carrément féérique cette place de Conchal, à 20 minutes à peine de la maison et pourtant cela doit faire près d’un an que nous n’y sommes pas allés. C’est le danger, même quand on est proche d’un véritable coin de paradis, de négliger, après quelques années de présence, le plus souvent par pure flemme de bouger, d’en profiter.
Nul besoin en général de faire des kilomètres, des heures de voiture, le paradis est là, à portée de main. Alors où que vous soyez, il y a forcément des endroits comme celui-là, WOW garanti, n’oubliez pas d’aller vous extasier de temps en temps.
L’école primaire au Costa Rica comporte 6 classes. Ensuite vient le collège avec 5 classes pour recevoir au final le baccalauréat. 11 années d’étude au total donc.
Collège ainsi décomposé : 3 années pour l’équivalent du collège en France qui en comporte 4 et 2 années pour le lycée qui en France en comporte 3.
L’âge limite pour rester au primaire est de 15 ans. Ceux qui n’obtiennent pas l’examen pour entrer au collège quittent le système scolaire classique. Pas grave, il existe par ailleurs une multitude de centres de formation publics et privés mais ce n’est pas l’objet.
Je reviens sur le parcours de ma fille Anna, plutôt atypique : Anna qui devait naître en France est née prématurément en Russie en 2005 au cours d’un voyage de mon ex-femme dans sa famille. A un mois elle est arrivée en France avec sa mère. Un an après, début 2007, nous sommes partis au Costa Rica où elle a fait ses premiers pas. Anna n’a pas daigné parler avant l’âge de 3 ans et quelque ce qui nous a alerté bien sûr mais pas paniqué. Pour stimuler son apprentissage nous l’avons inscrite à partir de 3 ans dans plusieurs centres privés maternels, puis par la suite dans 2 écoles primaires privées dont une Steiner-Waldorf qui miraculeusement se trouve proche de Tamarindo. En une année elle a énormément progressé grâce à cette école Steiner-Waldorf.
Puis de Tamarindo nous sommes partis en 2013 près du Rio Celeste, en moyenne montagne, où à 9 ans elle a intégré l’école primaire publique du village en 1ère classe, avec 2 années de retard donc car si entretemps elle avait appris à parler français, russe et espagnol, ni la lecture, ni l’écriture ni le comptage ne trouvaient grâce à ses yeux. Rien de rien !
Début 2015, suite à ma séparation d’avec sa mère, Anna est partie en Russie avec sa mère donc et son frère Ivan, 6 ans plus jeune. Je ne l’ai pas vue de 2 ans et demi mais pendant 2 ans sa grand-mère russe qui - miracle - venait de prendre sa retraite de l’enseignement spécialisé pour enfants en difficulté (du crétin au surdoué) s‘est occupée d’elle et lui a appris à lire, écrire et compter en russe. Ce qui n’est pas peu dire car le programme scolaire russe ressemble à celui qu’on avait après-guerre en France là où dans certains endroits aujourd’hui l’éducation a été détruite, avec la complicité d’une partie des enseignants, autre sujet … Je pense qu’un écolier russe avec l’équivalent d’un BEPC (4 années de collège) en sait largement plus et mieux surtout que la plupart des bacheliers français, victimes de l’enseignement de m… pour décérébrés qu’on leur a prodigué.
En juin 2017 j’ai revu Anna et Ivan au cours de vacances en France, 1er retour pour ma part après plus de 10 ans passés au Costa Rica. A l’issue de ces vacances Anna est revenue au Costa Rica avec moi, elle y est toujours.
S’est donc posé pour elle le problème de se familiariser à nouveau avec l’espagnol et pour moi de la scolariser au Costa Rica. Après un examen officiel elle a été admise en 5ème classe. Puis en 6ème. Puis elle a obtenu son diplôme qui lui permettra d’intégrer en 2020 le collège/lycée, d’où ces 2 vidéos.
Même si le parcours fut long et ardu, cher aussi pour nous (voyages, écoles privées, cours privés ...) nous n’avions pas réellement d’inquiétude pour Anna. Des examens poussés en Russie, des batteries de tests de toute nature, un scanner cérébral … n’avaient pas révélé d’anomalies si ce n’est une « intelligence supérieure », je cite. Venant de la part d’un pédiatre russe hautement spécialisé, même si ma confiance en la médecine moderne est limitée, après ce parcours du combattant ça rassure un minimum !
Tout ça pour dire qu’après une dizaine d’années chaotiques et d’efforts familiaux principalement, fin 2019 on se retrouve avec une jeune fille heureuse, qui parle 3 langues, bientôt 4 et qui désormais a « envie d’étudier », on est tous morts de rire !!
Bon, encore 2 filles à suivre, une de 7 ans qui travaille bien mais qu’on surnomme « tortuga », je ne fais pas un dessin et la petite dernière qui a 2 ans passés ne parle pas non plus sauf un charabia qui néanmoins semble plutôt structuré, bien syntaxé mais le hic, seulement pour elle car personne n’y comprend rien … Il faut dire que sa maman lui parle en anglais, moi en Français, Anna en russe et parfois tous en espagnol …
Je suis curieux de voir où on va tiens ! Mais pas inquiet ;-))
PS : « le pire n'est jamais certain » c'est cette phrase qui me tient quand je doute et que tout va de travers et aussi, malgré les difficultés quotidiennes, le miracle du Costa Rica, j'en avais parlé à la suite du très fort tremblement de terre de septembre 2012.
Le locataire de cet appartement d’un immeuble proche de Tamarindo et que je gère depuis 2006 m’ayant averti qu’il s’en allait au 31/12/2019 car il a besoin d’une chambre en plus, j’ai remis en location ledit appartement ce week-end.
Au bout de 36 heures de parution seulement sur les réseaux sociaux locaux j’ai dû supprimer l’annonce car j’avais déjà une quarantaine de candidats à la reprise du bail ! En effet je ne souhaitais pas passer mon samedi et mon dimanche à répondre à des douzaines de candidats à la location, envoyer des photos supplémentaires, répondre aux innombrables questions …
Voir ci-dessous quelques copies d’écran Messenger sans compter les messages WhatsApp et autres réseaux.
Hier lundi j’ai reçu par virement bancaire la caution d’un mois de loyer que j’avais demandée à l’un des candidats sélectionné et l’affaire s’est donc bouclée-payée en moins de 48 heures.
Pour INFO dans ce petit immeuble de 4 appartements il y en a 2 à vendre, CLIQUEZ ICI.
Le propriétaire vend car les locations fonctionnent tellement à plein du côté de Tamarindo qu’il a décidé de faire construire un immeuble de 8 unités (ou plus) spécialement dédié à la location des personnes qui travaillent à Tamarindo.
En effet, il ne s’agit pas de mêler les locataires à très court terme type Airbnb avec des locataires au long terme qui recherchent avant tout la tranquillité, des services …
L'immeuble sera construit ICI, 28 lots disponibles pour construire à l'entrée de la station balnéaire STAR du Costa Rica, j'ai nommé Tamarindo.
L’idée, pour répondre à cette énorme demande, c’est donc de construire ceci :
Le tout simple, solide, fonctionnel à destination purement locative pour des gens, locaux ou étrangers qui travaillent à Tamarindo dans les hôtels, restaurants, bars, les nombreux commerces …
Bonne construction antisismique et d’architecte pour faire la différence avec les laideurs coutumières. Les locataires par ici, même modestes, dépensent jusqu’à 50 % de leurs revenus pour habiter dans du standing et sont heureux de payer cela !
J’en suis au début de la réflexion … Budget approximatif 640.000 $ tout compris, terrains, diverses constructions, meubles, équipements, paysager …
Rendement NET visé 7.50 % et plus si le boom actuel continue. Et vu ce qui se passe ailleurs, il n’y a pas de raison que ça s’arrête !
PS : à propos d'archi, quelle est la différence entre un architecte et Dieu ? Un architecte ne se prend pas pour Dieu ! :-)) Je plaisante et d'ailleurs vous verrez prochainement sur ce BLOG le suivi de la contruction d'une belle villa que je démarre début 2020 avec mon architecte favori !
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Après avoir passé un an à Tamarindo, nous sommes en train de remonter à la finca de Bijagua car nous avons décidé de faire « notre retour à la terre », il paraît que c’est à la mode ;-))
Nouveau déménagement, nouvelle école pour 2 des 3 filles, du changement donc pour début 2020. Du coup j’ai décidé de communiquer un peu plus sur la vie de tous les jours, le bon, le moins bon, je n’ai aucun problème d’EGO et donc je ne vais pas me la jouer sourire ultrabright et nous inventer une fausse « life ».
La vraie est déjà assez rock and roll, pas la peine d'en rajouter !
Première vidéo à l’arrache, désolé, c’est juste pour amorcer la pompe. On verra au fils du temps pour s’équiper un minimum de façon à éviter la tremblote, avoir du son …
De retour dans « la verte » j’ai décidé avant de mourir de me mettre à l’agriculture, je commence modestement par les herbes de cuisine ;-))
Du moins j’ai acheté les paquets, @ suivre …
Je me souviens fort bien de cette PUB, dans les années 70-80, sa 1ère apparition à la télévision datant de 1972. C’est sans doute cela avec quelques films et quelques livres qui m’a donné l’envie de partir à la découverte du monde. Je ne suis pas devenu pour autant planteur de café même si le café est sans conteste devenu mon addiction principale.
Ci-dessus une de ces publicités, je n’arrive pas à retrouver celle qui me faisait le plus rêver.
Mais mon but n’était pas de vous parler du « Gringo » du café Jacques Vabre. Je voulais vous parler du Gringo du Costa Rica.
C’est quoi un GRINGO ? C’est l’appellation qu’on donne ici communément à un nord-américain, donc un étasunien ou un canadien. En général les locaux (Ticos / Ticas) désignent entre eux par cette appellation les ressortissants de ces pays. Parfois ce sera vous El Gringo car pour les costariciens qui n’ont pas voyagé (la majorité) il est difficile de visu de faire le distinguo entre les américains du nord et les européens.
A la rigueur les Ticos savent où est l’Espagne mais guère plus. Récemment je parlais de la Suisse et ma fille m’a dit qu’elle savait où ce pays se trouvait. « A côté du Pérou » m’a-t-elle annoncé … on n’est pas sorti d’affaire !
Est-ce péjoratif ? Parfois oui (comportement inadapté, suffisant …) et parfois non, tout dépend du contexte. Donc ne prenez pas la mouche si en parlant de vous on dit « les gringos … ».
Par contre, eu égard à certains courriers que je reçois fréquemment, je devine en certains de parfaits « gringos » qui s’ignorent. Et le plus marrant là-dedans c’est que ce sont le plus souvent ceux qui disent qu’ils n’en sont pas ou que surtout ils ne veulent pas en être. Vraiment ? Ha ha ha … Ceux qui ont peur de se faire « arnaquer » par exemple, de payer plus que le prix …
Du coup, sans pour autant avoir l’espoir d’être compris, j’incite les candidats à l’immigration au Costa Rica ou tout autre pays d’Amérique latine à comprendre que :
Il vous faudra sans doute des années pour comprendre et assimiler les 2 dernières phrases. Certains ne comprendront jamais. D’autres si car l’éveil viendra, éveil subit (celui du Bouddha) ou lent (le mien) et alors la porte du monde latino s’ouvrira à vous !
Comprenez qu’il y a un « prix » à payer pour tout. Le « citoyen du monde » n’existe pas et c’est tant mieux.
Vivent les différences, pourvu qu’elles ne disparaissent pas dans ce monde de plus en plus uniformisé ! Le jour où nous serons tous devenus « gris » il sera plus que temps d’aller voir ailleurs dans l’Univers.
Ou bien alors vous resterez à jamais un touriste, un gringo ! Et vous passerez à côté de tout ce qui fait la saveur de ces pays !!
La même publicité détournée par Les Nuls :