Personnellement cela ne m’intéresse pas du tout de vous parler du Costa Rica.
Comme s'il n'y avait qu'un seul Costa Rica ...
Surtout, d'autres que moi font cela bien mieux.
Voyez par exemple Wikipedia, le bon vieux Routard, le Petit Futé et autres Lonely Planet.
Ce dont j’ai envie, c'est plutôt de vous parler de MON COSTA RICA à MOI.
Celui que moi-même et ma famille vivons au jour le jour, a lo largo de la manera (chemin faisant), con el tiempo (au fil du temps).
Pays parfois merveilleux, souvent quand on y pense, d'autres fois horripilant, un peu comme la vie en général. En un peu mieux ...
Je vais essayer de vous le présenter, sans prétention, façon BLOG.
Pas de stress, on écrira au fils du temps, quand nous aurons le temps ... Pura Vida ...
@ bientôt,
« Le sol n'est pas la patrie de l'homme civilisé; il n'est pas même celle du sauvage, qui se croit toujours dans sa patrie lorsqu'il emporte avec lui les ossements de ses pères. Le sol n'est la patrie que de l'animal ; et, pour les renards et les ours, la patrie est leur tanière. Pour l'homme en société publique, le sol qu'il cultive n'est pas plus la patrie, que pour l'homme domestique la maison qu'il habite n'est la famille. L'homme civilisé ne voit la patrie que dans les lois qui régissent la société, dans l'ordre qui y règne, dans les pouvoirs qui la gouvernent, dans la religion qu'on y professe, et pour lui son pays peut n'être pas toujours sa patrie. »
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Cette citation de Louis de Bonald mort en 1840 ne date pas d'hier et pourtant elle résonne étrangement en moi. Etant viscéralement attaché à la France et plus encore à la Bretagne je me suis pourtant souvent émigré ailleurs. Quittant donc pour un temps, 25 années quand même en total cumulé, à la fois mon SOL et ma PATRIE que naïvement j’assimilais. D'abord par esprit d'aventure, pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs, les femmes surtout, pas plus vertes, plus jolies, pour gagner plus d'argent que je n'aurais pu le faire si j'étais resté pur sédentaire cramponné à son fauteuil comme la moule à son rocher et pour un tas d’autres bonnes raisons. A propos de moule ça me rappelle une grosse de Douarnenez qu'on appelait « la Moule » car invariablement aux mêmes heures on l'apercevait trônant en bout de comptoir d'un rade dont j'ai oublié le nom. Je me demande si elle y est toujours ou bien si la marée de la Vie a fini par l'emporter elle aussi. Chez nous en Finistère on dit respectueusement « une grosse » pour parler d’une femme. Ainsi on dira à son ami sans que celui-ci ne s’en offusque :
- T’es venu avec ta grosse ?
Qu’on peut traduire en français commun par :
- Ta charmante épouse t’a-t-elle accompagné ?
J’en profite pour dire qu’ici au Costa Rica dans le même élan poétique on dit « tu vieja », « ta vielle » donc et que cela ne choque personne. Attention à ne pas se tromper cependant, cela peut porter à confusion. Récemment par exemple j’ai dit à « mi vieja » (mon épouse actuelle donc) en parlant de mon EX (mon ancienne épouse donc) « mi vieja … » en pensant un peu légèrement qu’elle comprendrait « la vieille, l’autre ». Je précise que les deux sont jeunes, du moins en comparaison avec moi, l’une plus que l’autre néanmoins. Un crochet au foie alors que pourtant je conduisais m’a brutalement rappelé que j’aurais dû dire « mi EX vieja » car « mi vieja » en titre c’est bien celle qui est à côté de moi dans la voiture. Donc attention à la sémantique au Costa Rica, si vous n’y prenez pas garde une banale conversation peut vous mener au fossé sans que vous vous y attendiez. Remarquez, chez nous en Finistère on finit souvent au fossé avec sa grosse ou celle d’un autre mais pas pour les mêmes raisons.
J’en reviens à Louis de Bonald qui bien que trépassé a su mettre les mots justes sur un sentiment que j’ai tout au fond de moi et dont je ne parle jamais, pas même à moi. Parfois je suis déchiré entre le bonheur que j’éprouve à vivre ici au Costa Rica et l’idée que je me fais d’avoir quitté mon SOL natal, frôlant même la culpabilité dans les pires moments. Pas de confusion, je ne suis pas un exilé fiscal et si un jour je deviens RICHE, pas mon but ni sans doute mon karma, je ne le devrai pas à la France. Car parti pauvre à 18 ans de ma bonne ville de Brest, par le train je m’en souviens car à mon père qui me demandait si j’avais de l’argent j’ai répondu que ma foi NON, rien de rien et c’est à peine si j’ai pu attraper le billet de 100 Francs qu’il m’a alors tendu alors que le train démarrait. Avec cela, à l’époque, j’ai pu tenir quelques temps mais avec effroi je pense en cet instant que si c’était aujourd’hui, j’eus certainement terminé clochard à Rennes (ma 1ère destination) car les fenêtres des TGV ne s’ouvrent pas ! Autre différence notable, les gros billets en Francs français me provoquaient des érections notables alors que les gros billets en Euros, pas du tout ! C’est peut-être dû à l’âge me direz-vous … A la réflexion je ne le pense pas car avec les Dollars US c’est comme avec les Francs autrefois. Si un jour je souhaite prétendre au titre de Docteur en quelque chose je ferai ma thèse là-dessus, il y a matière à doctoriser bien plus qu’on ne pourrait le penser de prime abord.
Au fil de mes départs je suis chaque fois revenu un peu plus riche, moins pauvre disons plutôt mais ce n’est que lorsque mes moyens ou ma détermination m’ont permis de quitter la France pour de bon ou presque que j’ai pu changer de statut. La culpabilité par conséquent n’a rien à voir avec cela, bien au contraire.
Non, c’est comme si on quittait quelqu’un de bien vivant en ayant au fond de soi la sensation qu’il vaudrait mieux rester pour aider à quelque chose. En toute modestie bien entendu.
Grâce à Louis de Bonald je viens de comprendre intellectuellement même si je le savais déjà intuitivement que si mon SOL est resté là où il m’a vu naître j’ai néanmoins emporté bien d'autres choses avec moi.
Et tous à chaque départ pour un temps ou pour toujours nous emportons avec nous des bouts de notre France et libre à nous ensuite de les faire vivre ailleurs.
Car la France d’hier pour laquelle j’éprouve de temps à autre une certaine nostalgie est bien morte (« la France de Louis de Funès » comme me disait récemment un client) et ne revivra pas, laissons donc les morts reposer en paix.
Et ce n’est sans doute pas plus mal, j’en parlerai plus tard, peut-être …
Je relaie cette vidéo d'Emmanuel et Sandrine, eux-mêmes vivant au Costa Rica, car j’en partage l’analyse à savoir qu’il n’est plus temps, pour les gens qui ont un projet d’expatriation, de davantage tergiverser.
Et ensuite, comme d’habitude, j’y vais de mon petit sermon. Tiens, du coup je passerais bien à la vidéo moi aussi, pourquoi pas ? Mais bon, même en me réveillant très tôt j’ai rarement l’air pleinement éveillé avant 16:00, heure à laquelle la lumière au Costa Rica commence à tomber. Du moins si l'Éveil un jour m'échut, ce dont je doute fortement. Et puis - surtout - je suis trop beau, ma femme ne voudrait pas !
Donc je continue dans mon style habituel, tant pis pour vous.
Effectivement les cimetières sont remplis de gens qui supposément allaient faire ceci ou cela et qui de fil en aiguille se sont retrouvés dans une autre dimension moins matérielle sans avoir pris le temps ni la peine de concrétiser leurs intentions.
Contrairement à beaucoup, je pense que ce sont les derniers instants de la Vie qui sont les plus précieux (moments ? mois ? semaine ? jours ? … tout dépendra de combien de temps on a de réflexion consciente avant de trépasser). Qui regrettera à ce moment-là, au moment fatidique, de ne pas avoir passé plus de temps sur Facebook ? Personne ! Et vous, que faites-vous en ce moment ??
Cette question me hante littéralement et chaque jour qui passe ou presque j’œuvre à ne pas avoir à me poser ce genre de question lorsque l’Ankou viendra me faucher. Je ne m'agite pas pour autant, bien au contraire.
Je ne retrouve plus cette citation d’Henry David Thoreau qui disait en substance que partir seul permet de partir de suite sans attendre quelqu’un qui lui ne partirait peut-être jamais, cependant j’ai relevé celle-ci :
Je voulais vivre intensément et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu.
En ce qui me concerne, à quelqu’un qui me demandait si d’une part j’étais content des réalisations de ma vie et si d’autre part j’étais heureux, j’avais répondu :
Il me reste donc quelques aventures (que je ne peux révéler ici) à accomplir pour mourir, sinon heureux, du moins satisfait et sans regrets ni remords si ce n’est de n’avoir pas tué recadré les quelques fdp (ici on dit hijo de puta c’est plus sympa) qui m’ont à divers moments pourri la vie.
Par contre je peux sans peine et avec force conviction lister TOUT ce qui m’empêche de vivre ces futures aventures, liste non exhaustive mais pourtant bien réelle :
TOUT ça, même si cela n’apparaît pas de prime abord quand on me connaît, c’est absolument vrai et à moins que la mort ne m’emporte sous peu, RIEN de cela néanmoins ne m’empêchera d’accomplir ce que j’ai encore envie de vivre sur cette terre car qui veut faire quelque chose trouve un moyen et qui ne veut rien trouve des excuses. RIEN même si le dire n’est en rien l’assurance de pouvoir le FAIRE. Mais je vais essayer, finalement c’est la seule chose certaine et je ne pense pas qu’il en faille plus à part, parfois peut-être, pouvoir se désaltérer quand on a grand soif.
J’en reviens à la vidéo ci-dessus.
Comme moi vous avez 100 raisons (au moins) de ne pas faire ce que vous savez pourtant devoir faire parce que cela vous taraude et parfois même vous empêche de dormir la nuit. Car plus que les mauvaises nouvelles ou les fausses bonnes nouvelles à la TV, votre petit être intérieur vous répète :
Donc réfléchissez bien, une dernière fois et si vous savez à l’intérieur de vous qu’il est l’heure de vous mettre en marche et bien commencez déjà par mettre le pied gauche devant le pied droit et croyez-moi, la Vie se chargera du reste. Sinon, balancez le pied gauche en arrière et bottez-vous le cul. Et ceci jusqu'à obtenir l'effet escompté.
Proverbe des marins bretons dans la tempête : je ne sais pas où je suis mais je sais où je vais !
A force d’y échapper cela devait invariablement arriver … j’ai fini à l’hôpital. Rien de tragique (pour l’instant), je souhaite simplement raconter cette aventure pour notamment répondre à vos questions sans fin concernant ce sujet. Les français notamment qui du fait d’être pris en charge par l’état d’avant leur naissance à après leur mort (les impôts et taxes !) ne savent plus gérer eux-mêmes leur bien le plus précieux, la santé ! Une réflexion en passant, confier son bien le plus précieux à « autrui » (autrui n’étant par définition pas stable ni fiable dans le temps) est obligatoirement voué à l’échec à plus ou moins long terme. Quand on s’en aperçoit il est généralement trop tard. Autrement dit soyez les acteurs de votre santé, arrêter de bouffer de la merde, ne croyez pas tout ce qu’on vous dit, informez-vous car à peu près toute l’information du monde est disponible sur Internet, il n'y a aucune excuse à ne pas savoir.
En tant que résident légal au Costa Rica je suis immatriculé à la Sécurité Sociale locale, El Seguro, depuis pas mal d’années et je n’y avais jamais eu recours, ni moi-même ni pas même les enfants qui sont, comme chacun sait, des petits êtres fragiles et souffreuteux ;-)) Cela ne signifie pas qu’on est jamais malade, loin de là, simplement on se soigne autrement qu'en passant par la médecine moderne ou bien on attend tout simplement que ça passe (état grippal, fièvre, fatigue, maladies infantiles, petits bobos du quotidien …) ce qui se produit dans la majorité des cas.
Quand cela ne passe pas, mon cas actuellement, il reste l’hôpital. Car ici au Costa Rica c’est différent, les médecins de ville sont en secteur privé et privé cela signifie réellement privé ce qui veut dire que vous en êtes 100 % de votre poche. Le bon côté étant qu’il existe 2 types de médecine, une publique (réellement) et une privée (réellement). Les esprits mal tournés vont encore dire que « c’est pas bien », médecine à 2 vitesses, les inégalités tout ça - tout ça mais dans la réalité vraie de la vie réelle on s’en fout car il est toujours meilleur d’avoir un VRAI CHOIX en face d’un vrai souci. Le reste n’est qu’idéologie mortifère. Et s’il y a des « riches » pour subventionner au quotidien une médecine privée et bien tant mieux car le jour venu je pourrai moi aussi en profiter en cas d'urgence absolue même si cela fait mal au portefeuille. Tout choix suppose un renoncement, encore faut-il avoir le choix. Et puis tout monopole, quel qu’il soit, se retourne invariablement contre ceux qui lui ont permis d’exister. C’est juste une question de temps.
Revenons à l’hôpital public dans lequel j’ai atterri aux urgences lundi dernier vers midi. Je précise que les urgences c’est fait également pour être reçu le jour-même car s’il faut prendre rendez-vous à l'hôpital classique (la porte à côté) cela peut prendre un mois ou plus. Consulter un docteur du secteur public revient donc à aller aux urgences, un grand classique au Costa Rica ! Je m’attendais à la foule des grands jours car généralement le lundi il y a la presse mais non, salle d’attente pleine mais pas de files dans les couloirs d’accès. Passant régulièrement devant l’hôpital j’avais remarqué les files d’attentes du lundi matin alors que le vendredi et les week-ends, à part les boiteux de service (chute de moto généralement) et les vieux les anciens c’est quasiment désert. Preuve évidente que les virus, bactéries malignes et autres méchancetés sont plus virulents en début de semaine, c’est toujours bon à savoir ;-))
Voici un bref compte-rendu des opérations :
Remarquez en bas du bulletin à droite, les cas 7. Décédé et 8. Fugue me laissent perplexe ...
Mieux vaudrait inverser les cas car il est à ma connaissance plutôt rare que les morts fuguent mais bon, je n'ai pas encore tout vu ...
Résultat des courses :
Voilà voilà, c’était ma 1ère expérience, après 12 années de présence au Costa Rica, à l’hôpital public et de cette expérience, même si je le savais déjà, je peux vous confirmer que :
@ cause de l’appel du voyage j’ai bien déménagé 35-40 fois dans ma vie, lire l’article 78, j’en ai perdu le compte depuis longtemps. Et même quand je n’ai pas déménagé sur une période de plus d’un an, je me suis toujours arrangé pour avoir plusieurs résidences. M’appartenant ou pas, l’important n’est pas là. L’important pour ma part est de changer d’air, de voir et de sentir autre chose. Me concernant c’est carrément vital. L’âge ne m’a pas beaucoup calmé.
J’ai donc ressenti au plus profond de mon être beaucoup de joie à arriver dans de nouveaux endroits et souvent beaucoup de joie à en partir aussi.
SAUF une fois, une seule fois … et encore je n’en suis pas encore parti …
Bref retour en arrière : en 2013 après des années de travail acharné dans la région de Tamarindo, très fatigué après une hépatite virale quasi fatale, je prends du recul et je découvre la zone de Bijagua, en moyenne montagne, climat « frais » par rapport à la côte pacifique, entre 5 et 10 degrés de moins selon l'heure de la journée et les saisons ce qui est très appréciable. Pas de climatisation, pas de chauffage, idéal !
Mes déambulations me conduisent à visiter une finca parmi d’autres et moins d’une heure après y être entré, dans la tête je l’ai déjà achetée et ceci bien que :
Pourtant, peu de temps après j’en suis propriétaire. Comme le dit Paulo Coelho dans l’Alchimiste :
« Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. ».
Et c’est exactement ce qui s’est passé.
De plus cet endroit cristallise tout ce que j’aime comme :
J’arrête là sinon je n’arriverai jamais à écrire ce qui suit.
Le plus important, alors que ce genre de coïncidence sur le papier est complètement impossible, c’est là pourtant que je rencontre Yendry. Il faut dire que cet endroit est magique, je m’en apercevrai plus tard.
En dehors de l’idée première qui était de vivre au frais (24° de température moyenne, tout est relatif), au calme tout en étant proche de la plupart des commodités et d’y mener une vie saine avec les enfants, ce que d’ailleurs j’ai mené à bien durant plusieurs années, je me suis rendu compte après coup que tout cela n’avait de sens premier que par rapport à ce que je viens d’évoquer, une rencontre.
Plus de 6 ans ont passé depuis cette rencontre aussi inopinée qu’improbable et depuis est née Charlotte, bientôt 5 ans, miracle tout aussi inopiné car on avait décidé « d’attendre un peu ». Ça aussi c’est trop drôle quand on affiche 54 ans (à l’époque) sur le calendrier de décider « d’attendre un peu » pour avoir un enfant. Là encore la Vie a pris les rênes et ne nous a pas laissé d’autre choix que d’être heureux.
Bref, en peu de temps il s’est passé des tas de trucs incroyables à tel point que j’ai décidé que s’en était assez (car je crois qu’il ne faut pas trop jouer de sa chance) et qu’il était désormais temps de passer à autre chose. Car un tel endroit mérite qu’on s’en occupe bien et avec ma reprise de fonction dans l’immobilier (lire articles 76, 77, 78 et 79) je n’ai plus le temps de m’en occuper correctement.
L’idée initiale était de développer la ferme, les fruitiers et l’agriculture bio puis d’accueillir des touristes dans les maisons existantes (3), ensuite éventuellement de construire des unités supplémentaires car la demande est en constante évolution dans la région du Rio Celeste.
De l’agrotourisme donc car si le bio dans un 1er temps est un peu coûteux en temps et en énergie, le tourisme permet alors de remplir les caisses et de mener une vie sociale agréable.
Pour moi ce projet est donc venu 10 ans trop tôt car dans l’immédiat de l’immédiateté et malgré mon âge avancé (59 ans bientôt) je dois avant tout bien m’occuper des enfants, j’ai nommé Charlotte (5), Marissa (9), Ivan (10) et Anna (17). C'est la priorité des prochaines années même s'il y aura d'autres aventures. Et cela passe obligatoirement par un métier plus immédiatement rémunérateur et un lieu de vie proche des écoles internationales.
Alors voilà, bien qu’inconsciemment je lutte farouchement contre depuis des mois, cela m’est apparu voici quelques jours comme une évidence, je dois une fois de plus partir car notre futur indubitablement est ailleurs. Ma tribu suivra, comme toujours.
Alors tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes et bien que pour la première fois de ma vie j’appréhende fort le jour où je franchirai la grille d’entrée (de sortie pour le coup) pour la dernière fois, j’ai néanmoins décidé de vendre la finca.
En attendant les personnes intéressées pour vivre dans un bel endroit rural du Costa Rica, pour simplement profiter du cadre ou bien monter un vrai projet de vie peuvent m’écrire.
Un aperçu de La Cabaña où l’on vit au calme en bordure du bosquet tropical du Costa Rica
Des années que je n'étais passé par là ... On ne va pas faire dans le cliché et dire que toute la côte est en voie de bétonnage mais au moins ce qui avait été commencé avant, pendant et un peu après la crise de 2008 est achevé ou en développement certain.
Début 2019 la construction de la marina va (enfin !) démarrer à Flamingo.
Si rien ne vient perturber ce renouveau économique et immobilier dans cette zone du Costa Rica on aura dans quelques années un axe fort Langosta <=> Tamarindo <=> Villareal <=> Huacas <=> Brasilito <=> Flamingo <=> Potrero <=> Las Catalinas. Pour le sud de Tamarindo (Avellanas / Negra / Junquillal), plus "roots", à part bien entendu Hacienda Pinilla, je suis moins optimiste. Ou bien alors à horizon 20 ans. Même au niveau national il sera difficile de trouver un tel pôle de développement touritique dans tout le Costa Rica. Axe côtier de 25 kilomètres à vol d'oiseau et de 40 environ en voiture. Je n'ai pas d'avis particulier sur le fait que ce soit bien ou pas, une chose est certaine, personne n'y changera rien.
Le plus important néanmoins c'est que j'ai découvert une annexe sympa à mon bureau. Images ci dessous ...
Dans la baie de Potrero, en contrebas la superbe plage de Prieta
Un moment que je cherchais ... j'ai enfin trouvé une annexe sympa à mon bureau
Même Ginger la chienne fétiche de Yendry a l'air convaincue